Les honteuses incarcérations préventives sont finies après 6 mois (le maximum) jour pour jour, pour 8 antifascistes turinois accusés de heurts avec la police le 18 juin 2005 (voir Rebellyon ici et là). Trois de nos amis et copains ont été libérés (Darco, Andrea et Roberto) et cinq autres ont été aussi libérés mais avec l’obligation de signer 3 fois par semaine au commissariat (Tobia, Mauro, Sasha, Fabio, Emanuele).
Par contre, les honteuses accusations de pillage et de dévastation ne sont pas finies : le juge, malgré l’inconsistance des preuves, ne les a pas rayées.
Il faut préciser que l’accusation est menée, bizarrement, par les procureurs Maurizio Laudi et Marcello Tatangelo. Rappelons qu’en 1998, ces 2 mêmes personnes avaient fait incarcérer à vie 2 anarchistes (Sole et Baleno) du squat de Collegno grâce à une montagne de fausses accusations. Ils furent retrouvés tous deux pendus dans leur cellule. Par la suite les 2 procureurs durent admettre que les accusations étaient infondées. Après avoir causé un double suicide que nous appelons un suicide d’État [1], les 2 procureurs auraient dû plonger. Et non : ils montent chaque enquête d’appel comme par exemple pour le TAV Lyon-Turin (contre les anti-TAV, mais pas contre les spéculateurs) ou encore sur l’antifascisme (tourné contre les antifascistes naturellement).
Le visage de Laudi est toujours dans la presse ; son pouvoir dans le tribunal de Turin semble sans limite et il jouit d’un réel prestige. Comment un procureur connu pour ses éclats (même mortels) peut avoir tant de poids seul si ce n’est en étant soutenu par une entité supérieure dont il est vraisemblablement l’émissaire : les services secrets.
Nous rappelons que la trêve olympique a fait une nouvelle victime :
Marc Martorana, après 21 jours d’isolement à la prison Valette, se trouve maintenant assigné à domicile en attente du procès. Il est le premier arrêté « No TAV » Lyon-Turin...
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