Une réflexion sur l’hégémonie de le non-violence comme outil de lutte, de la part de camarades anarchistes.
Des manifestants « pacifistes » encerclent un compagnon en le montrant du doigt et l’accusent d’être infiltré, violent, etc… pour avoir lancé un pétard. La masse inepte essaie d’emmener le compagnon jusqu’à la police pour qu’il soit arrêté.
Ce fait, qui a eu lieu hier lors des mobilisations à Madrid du 26 septembre, est quelque chose qui se répète à chaque mobilisation du citoyennisme dans l’État espagnol. Ce climat s’est installé lors de la prise des places pendant le 15M et a continué au fil des appels de cette année, jusqu’à arriver à celui du 25-26 septembre. La légitimation des oppresseurs qui ont agressé, contraint et séquestré les personnes qui manifestaient dans les rues la veille, met en doute les intérêts de ce « mouvement » parallèle au 15M, réputé pour ses objectifs spectaculaires et médiatiques, qui, loin de proposer une alternative réelle ou une rupture avec le régime d’oppression démocratique, demande une reformulation de la politique de l’État providence et une « rénovation » du capitalisme occidental opulent.
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