Nous, parents d’élèves, personnels et citoyen(ne)s concerné(e)s, nous mobilisons à la fin du plan Grand Froid et de la trêve hivernale, pour que des familles avec enfants en bas âges et femmes enceintes ne soient pas remises à la rue ce mois d’avril.
Demain, mardi 9 avril, une maman de l’école Berthelot, enceinte de cinq mois, avec deux enfants de un et trois ans, va être remise à la rue, comme beaucoup d’autres familles, elle doit quitter la caserne Chabal, sans savoir si une autre solution va éventuellement lui être proposée. Elle doit sortir le matin et appeler le 115, sachant que des centaines de personnes vont appeler en même temps, comment pourra-t-elle joindre le 115 ?
Nous n’accepterons pas que cette maman enceinte dorme dehors avec ses deux petits de un ans et trois ans, si aucune solution ne lui est proposée par le 115 (pour le cas où elle arrive à les joindre). Nous ne pouvons nous résoudre à accepter ces situations intolérables, c’est pourquoi si besoin, nous dormirons avec eux dans l’école pour mettre tout le monde à l’abri des dangers de la rue.
Comme le dénoncent les professionnels de l’urgence sociale mobilisés ce mardi 09 avril, ces familles actuellement hébergées, en centres d’hébergement d’urgence vont être remises à la rue ce mois d’avril : le 9 avril fermeture de la caserne Chabal, le 18 avril, fermeture d’un foyer de Vénissieux... et ainsi de suite... des squats militants qui hébergent de nombreuses personnes et familles comme l’AmphiZ, la Maison Mandela risquent également d’être expulsés...
A chaque fois de nombreuses familles avec enfants, mais aussi des jeunes isolés et des adultes vont se retrouver à la rue à la fin de l’hiver, en dépit de la loi, à cause d’une gestion au thermomètre inhumaine.
Nous rappelons que le droit au logement est un droit inconditionnel, qui ne dépend pas des saisons, ni de la situation administrative des personnes, comme l’indique le Code de l’Action Sociale et des Familles : "Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence », Articles L.345-2-2 du CASF.
En association avec le collectif Jamais Sans Toit et les professionnels de l’urgence sociale, nous nous mobilisons de nouveau auprès de la préfecture et de la mairie du 7e pour demander à ce que ces familles, dont les enfants sont scolarisés, continuent d’être hébergées après le 31 mars.
Un toit, c’est un droit ! Au printemps comme en hiver, pas d’enfants sans toit !
FCPE, Parents et citoyen(ne)s solidaires de Berthelot
Contact : conseil.berthelot-lyon7@fcpe69.fr
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