Depuis le début du succès fulgurant des fablabs, il nous est régulièrement arrivé d’y être assimilé sans distinction, alors qu’il ne nous semble pas du tout aller dans le même sens…
C’est pourquoi nous souhaitons définir ce que nous faisons au quotidien et mettre en évidence les lignes de clivage qui permettent de distinguer nos lieux des fablabs. Nous nous sommes dit que ça pouvait être l’occasion pour chacun-e de mieux comprendre le fonctionnement et l’état d’esprit de nos ateliers !
Mais d’abord, qui sommes-nous, que faisons-nous ?
Dans nos ateliers, nous tâchons autant que possible de partager le savoir. Nous ne mettons aucun frein à l’apprentissage, nous poussons à l’expérimentation : tout est transmissible et surtout accessible. Personne n’est indispensable dans nos collectifs, personne n’est détenteur d’un savoir qui ne pourrait être transmis aux autres, notre objectif est de construire un savoir global possédé par le lieu, le collectif, plutôt qu’un savoir possédé par des personnes fréquentant le lieu.
Nous avons conscience de la violence des rapports sociaux. Nous œuvrons pour une horizontalité des rapports même si celle-ci est difficile à construire. Nous tâchons d’éviter tout forme d’autoritarisme ou rapport de subordination quel qu’il soit, de prendre nos décisions collectivement et de nous engager contre toute forme de discrimination.
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