[1er avril] Scandale, Larunac - Macron, une employée témoigne !

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Retraite 2023

Ralunac, entreprise Lyonnaise fabricante de poubelle depuis 1818, serait au coeur d’un complot impliquant le président. Grâce au témoignagee de Caroline* une lanceuse d’alerte employée de Larunac et à une enquête minutieuse de l’équipe, nous vous dévoilons les dessous de ce scandale.

La rencontre

Tout commence au lycée La Providence à Amiens quand Arnaud Camille Armand de la Binette (patron de Ranulac) rencontre Emmanuel Macron alors 5e dans la même classe. C’est sur les bancs des cours de théatre de Brigitte que Emmanuel et Arnaud devriendront particuliérement amis « s’amusant à immiter les gueux » nous explique Caroline* : « Régulièrement, le patron (NDR de Ranulac), se vantait de connaitre E.M. de longue date, il nous parlait de leurs études en commun et particulièrement du cours de théatre et d’improvisations qu’ils faisaient sur les pauvres. Mr de la Binette a plusieurs fois employé le terme gueux avant de se reprendre d’un ton amusé : »enfin ceux qui ne sont rien quoi" devant les employé-es de son entreprise.
Tandis que le futur chef d’entreprise restait au lycée La Providence, son ami lui quitta Amiens pour Paris. « Quand il parle du départ de Macron, le patron semblait toujours pris d’une grande tristesse, une fois il a comparé Macron et Brigitte à Roméo et Juliette. Il parlait je cite du début de la cancel culture, de l’amour professeurs, élèves »

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Les retrouvailles

En 2007 Macron est en poste à l’Inspection générale des finances (IGF), la Binette a repris depuis un an la direction de l’entreprise familliale de poubelle lyonnaise Larunac.
En Juin 2007, Caroline* raconte :"On avait été prévenu comme ça se fait d’habitude qu’un contrôle allait avoir lieu, sauf qu’on avait été prévenu-es la veille, j’ai passé la nuit à brûler des documents mais ça n’a pas suffi. Mr La Binnette été très stressé et quand les inspecteurs sont arrivés, il a téléphoné à sa femme et son amant en leur demandant de faire leurs valises. Il a été ensuite pris d’un fou rire en voyant E.M rentrer dans l’usine. Ils se sont alors enfermés dans bureau du patron et je ne sais pas ce qu’il s’est dit. De ce que j’en ai déduit des vantardises du patron qui on suivit, E.M avait pris en charge le dossier lorsqu’il avait vu le nom de l’entreprise de son ancien ami.
Après ça Macron et la Binette ont été régulièrement en contact. Il se voyait en vacances, lors de fêtes, de diners, ils se parlaient au téléphone. Bien entendu c’est le dernier contrôle que l’entreprise a eu et je ne pense pas qu’il y en ai eu depuis mon départ".

Le bi-centenaire

Régulièrement, Caroline a pu assister à des receptions : « Mr la Binette utilisait régulièrement des employés comme domestiques pour ces réceptions, on a pu y voir pas mal de politiques, de chanteurs... ». Elle se rappelle d’une discution lors du bi-centenaire de l’entreprise en 2018 :
"Il y avait énormément de gratin, E.M. bien sûr, sa femme, Laurence Parisot, Eric Dupont-Morreti, Darmanin : je n’ai jamais vu un type aussi odieux... Ah et il y avait aussi Benalla déguisé avec une moustache. Bref, concernant la discussion : j’attendais de resservir E.M. et la Binette de champagne, mais les deux été trop pris dans leurs discussion , ça devait donner quelque chose comme ça :
la Binette : "Punaise tu avais fait fort avec la loi travail quand est-ce que tu remets ça ? Plus tu les enerves plus ils crament des poubelles !
E.M : « Attend c’est pas faute d’essayer, regarde j’ai supprimé l’ISF et bon t’as vu le bordel qu’a foutu Benalla ? »
la B. : « Je vois bien tes efforts, mais à part le premier 1 mai et le 14 Juillet où y’a des pobuelles cramées tout les ans c’est pas comme ça que je vais faire tourner l’usine »
Benalla se balladait en slip depuis en heure et a rejoint la conversation :
« Hey attend tu vas pas dire qu’on y met pas du nôtre ! Je fais des allers-retours avec mon passeport diplomatique depuis 1 mois et ils ne s’en sont toujours pas rendu compte ! Je ne sais plus quoi inventer »
E.M. : « Ahah va pas trop loin non plus, on peut te prévenir des perquis’ et tout mais j’ai pas envie de quitter le palais en hélico quand même... Bon sinon Arnaud ne t’inquiète pas là j’ai deux trois trucs sur le feu mais après j’attaque la réforme des retraites ! »

Les gilets jaunes

Parmi les deux trois trucs dont parle Macron, se cache la hausse du carburant et la crise des gilets jaunes qui s’ensuivit. Au début c’était un peu mou, ça cramait surtout des palettes sur les rond-points. « Il sont mous ces cons, ils sont mous, faut qu’on leur pisse dessus pour qu’ils se révoltent vraiment sérieux ? » aurait hurlé la Bruillère dans son bureau au milieu du mouvement. « Les mois qui suivirent par contre la Binette était aux anges, on avait pas fait un tel chiffre d’affaire depuis le CPE je crois ! » nous explique Caroline*. Elle se souvient également que juste après il y a eu l’affaire de Rugy et que la Bruillière se vantait que « on a beau dire, ces repas à de Rugy ils était très bons » . L’année d’après la Bruillière prévenait les usines que la fin de l’année serait plus calme mais qu’en 2020 on devrait mettre les bouchés double « d’après son petit doigt ».

La réfome des retraites et le covid

« Début 2020 l’usine se préparait à la réforme des retraites mais est arrivé le covid qui a mis fin à la réforme et au mouvement. Il y a eu plusieurs licenciements et le patron tentait de nous rassurer en expliquant que dès la fin de la crise les affaires reprendront »

La réforme des retraites

« Le 2 janvier après avoir passé le nouvel an ensemble E.M. et la B. on eu une réunion ensemble. J’aurais bien aimé enregistrer mais un policier acompagnant Macron a fait retirer le téléphone des quelques employé-es présent-es pour leur faire des massages. J’ai tout de même pu prendre discrètement des notes. »

- E.M. « bon d’après mon plan ça devrait bien se passer : Déja, j’ai prévu de pas recevoir une seul fois l’intersyndicale ! J’ai eu Laurent Bergé au tel, il voulait qu’on négocie comme d’hab pour faire genre mais je lui ai raccroché au nez, il m’a envoyé un message après il est pas content le bouseux. Dans l’idée on va passer la loi avec une procédure accélérée »
- la B. : « 49.3 ? »
— E.M. : « Nan trop rapide mais si on peut essayer de faire ça à un moment ça serait bien. Mon plan et là tu vas voir à quel point je suis génial, c’est que ça se croise avec une manif d’écolos qui se battent contre un gros trou à la campagne »
- la B : « Des trou du cul qui défendent un trou, on aura tout vu »
- E.M : « Ouai tu sais qu’on est en train de privatiser tout l’eau, c’est important bientôt y’en aura plus ! En tout cas on a prévu un carnage, on a acheté des quads à la BRAV-M et je les ai autorisés à tirer en roulant »
- la B. :« Il risque pas d’y avoir des morts ? »
- E.M. « Tu veux vendre des poubelles ou quoi ? Je fais ça pour toi moi. »
Ils ont alors rigolé et la B à répondu amusé :
« Et Alexandre il y va pas ? »
- E.M. « Nan mais tu sais que le pire c’est qu’il a demandé, je lui ai promis une vidéo souvenir. De tout façons toutes les vidéos qu’on a de policiers qui défoncent du prolos je lui envoie maintenant... Entre les caméras dans la rue et les go-pro des flics Mediapart aurait pas fini de faire des scandales s’ils y avaient accès »
- la B. « Et la nupes t’as pas peur de la motion de censure ? »
- E.M. « ALors t’inquiète pas depuis que j’ai Darmanin le RN nous fait confiance, sans eux la Nupes sert à rien. Et je pense pas qu’ils seront capables de s’entendre entre eux, ça aide pas d’essayer d’être intègre tu sais. Voir le parlement et les syndicats servir à rien si ça leur fait pas cramer des poubelles je sais plus quoi faire pour toi »
- la B. :« T’as qu’a prendre la parole, je serais pauvre rien que voir ta tête j’aurais envie de tout cramer »

« La suite de mes notes était pleine d’huile de massage mais c’était dans le même ton j’avais envie de les buter » raconte Caroline*.
« Depuis la vente de poubelles a explosé, on a créé une offre proposant un abonnement pour recevoir une poubelle par mois. Si vous regardez l’offre vous constaterez qu’elle a débuté avant le début de la réforme. Hier, un client de Croix-Rousse demandait un prix car sa poubelle mensuelle avait été brulée le soir même de sa livraison. Dans l’entrerpise tout le monde sait l’orgine de la réforme et son but premier, mais personne n’osera parler. Plusieurs employé-es ont déjà mystérieusement disparu par le passé. En vous parlant je risque ma vie mais je ne peux plus vivre en laissant faire ces ordures ! » témoigne courageusement Caroline* auprès de nos équipes.

Alors ne cramons plus des poubelles, la Binette ne posssède pas encore d’usine de préfecture ;)

P.-S.

Caroline* : Afin de garantir son anonymat, son nom a été changé, en vérité elle s’appelle Jacqueline.

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