Cette soirée ne prétend en aucun cas être un apport à “l’ABC du victimisme” où l’on se plaint du manque de démocratie (aux chiottes la démocratie !). Ce ne sera pas non plus le récit lacrymal relatant comment l’État malveillant a coincé et enfermé quelques bons gars pour leur rendre la vie impossible.
Pour commenter cette soirée, une note extraite d’un texte paru en 2002 en Espagne et s’intitulant :
Scénographie répressive basique paru dans infokiosques.net
« La société du dépouillement général. Qui volent-ils ? Ils nous volent tous, à certains le temps, à d’autres l’effort, à d’autres la vie, à d’autres l’espace... Ils ne font que voler et voler. Notre société est basée sur le dépouillement général, et c’est pour cela qu’il défendent avec tant d’acharnement la propriété privée. »
Nous avons pu assister, en direct, à leurs mauvaises intentions mardi 16 mai au tribunal de Lyon.
Suite à cela, à quelques uns, nous avons élaboré cette soirée qui nous l’espérons fera naître en nous de nouvelles pratiques.
« La meilleure arme de la répression institutionnelle est la peur, la sensation d’isolement. Pour cela, le meilleur outil anti-répressif est de replacer chaque détention, rafle ou matraquage dans son contexte : la guerre sociale ; de contextualiser pour pouvoir analyser et développer des stratégies, des projets qui suscitent la révolte et la conscience révolutionnaire. Il faut garder à l’esprit que la peur est une arme à double tranchant qui peut durer peu ou produire l’effet inverse à celui recherché. »
En espérant que cette initiative trouvera un échos en d’autres endroits.
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