À la CNT nous syndiquons en plus des salariéEs, des chômeurEUSEs, des retraitéEs,
des IycéenNEs des étudiantEs car après tout ce sont des travailleurEUSEs soit en formation, soit au repos, soit à la recherche d’un emploi. Et si le mot travail apparaît dans le sigle de notre confédération il ne s’agit pas de le mettre en avant
comme une valeur morale (comme certains qui voudraient remettre la France au boulot mais qui ne sont pas capables ou ne veulent pas faire reculer le chômage ou d’autres qui l’associent avec famille et patrie) mais plutôt de marquer notre appartenance à un camp, celui du travail donc des travailleurEUSEs véritables producteurTRICEs
de richesses en complète opposition à l’autre camp celui du capital, du profit,
donc des profiteurEUSEs.
De plus il faudrait être de mauvaise fois ou très peu au courant de nos pratiques pour taxer
la CNT de corporatiste. En effet nous avons fait le choix d’être un syndicat d’industrie et non de métier. Prenons en exemple l’enseignement où se regroupent les différents degrés (de la maternelle à l’université) et les différents statuts (précaires et fonctionnaires) mais aussi les ouvrierEs chargéEs de l’entretien, etc. Etre juste non corporatiste ne nous suffit pas. Pour cette raison la CNT combat ce corporatisme en prônant la suppression des inégalités salariales et des hiérarchies. Nous ne défendons pas un statut contre un autre car nous avons conscience de tous et toutes appartenir à la même « classe » celle des travailleurEUSEs.
Précisons que notre confédération anarcho-syndicaliste et syndicaliste révolutionnaire repose sur deux pieds, l’organisation sur le lieu de travail (le syndicat) et l’organisation dans le quartier(l’union locale). Les syndiquéEs sortent de leur entreprise pour agir dans leur quartier, leur ville et interviennent aux côtés des autres salariéEs sur leur lieu de travail (Solidarité). Militer à la CNT c’est s’ouvrir au monde et aux autres.
Tout est à nous, rien n’est à eux...
C’est par la grève générale et expropriatrice que nous parviendrons à mettre à mal le capital
pour enfin se réapproprier notre travail, notre temps, nos vies.
Puisque personne ne travaille à ta place, que
personne ne décide à ta place.
Vive l’autogestion !!!
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