Lundi 12 décembre nous avons eu sur Radio-Méga [1] l’intervention d’un habitant du Val Susa qui a expliqué où en est la lutte et quels sont les véritables enjeux de la rencontre de Rome avec les maires de la vallée.
Après avoir fait ce point d’information que bien sûr la presse institutionnelle ne retransmet jamais, la désinformation étant sa fonction première, Sergio a répondu à quelques questions du collectif de Valence.

 La principale était autour de la mobilisation et comment la résistance contre un tel projet pouvait s’organiser :
Le fonctionnement est en assemblée populaire qui se réunit au moins une fois par semaine.
Cette assemblée populaire décisionnelle prend ses conclusions par acclamation.
Cette assemblée est un groupe fluctuant mais qui avoisine à chaque fois les 2000 participants. Il y a aussi des assemblées restreintes comme par exemple celle du dimanche 11 décembre : elle était restreinte car elle ne regroupait que les maires et les membres des divers comités, mais ouverte car tout le monde pouvait y participer.

 L’autre question abordée était celle de la répression étatique :
Les auditeurs de l’émission ont eu l’agréable surprise d’entendre prononcé le nom du procureur Laudi, vice président du syndicat de la magistrature (de gauche démocratique) et bien connu pour ses fanstasmes policiers et judiciaires qui ont pour effet de servir l’État dans la répression (se reporter aux diverses affaires turinoises depuis les années 80)

Ce mouvement et les événements des semaines passées font partie d’une lutte globale qui fait penser à celles des piqueteros argentins et de bien des mouvements d’Amérique latine. À l’écoute de cette émission d’infos, on comprend mieux comment un tel mouvement de résistance populaire a pu se développer à l’heure actuelle dans une Europe où les luttes défaitistes sont monnaie courante.