Mercredi dernier (le 14 mars), grand beau temps, chaleur, on se croirait en juin, je suis à pied pour rejoindre des potes. Je passe devant le TGI (c’est sur ma route) lorsque je vois une petite dizaine de têtes bien connues assises à une terrasse de café.
Des fafs... eux non plus ne manquent pas de me reconnaître, ils se lèvent et certains commencent à me suivre en criant très ironiquement : « alors ? Lyon Lyon anti-fa ?! ». Ils finissent par courir, j’ai un sac à dos, je décide de faire face compte tenu de l’heure, des terrasses pleines de monde et du TGI à trente mètres plein de flics... Je croyais naïvement qu’ils ne tenteraient rien.
Pensez vous ! J’ai fini par être à moitié encerclé et à recevoir des coups de pieds et des coups de poings sous les cris assez passifs des clients de café et des passants.
J’ai pris un coup sur la tempe et la suite est un peu floue, je ne sais pas quand ils sont partis, mes souvenirs clairs reviennent lorsqu’un RG vient me chercher et me dit qu’ils en ont chopé un. En effet un de mes nouveaux copains est sur le trottoir avec un flic, et des RGs. Au final la BAC arrive, me demande si je veux porter plainte. Je réponds que je ne désire pas faire appel à la justice française, à tout ce qui peut être en rapport de près ou de loin avec l’Etat pour régler ça. Visiblement contrarié de ma réponse il contrôle mon identité et finit par me laisser partir.
Voilà, difficile de marcher peinard dans la rue sans croiser des fafs.
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