En effet, entre le 27 et 28 janvier derniers, des centaines d’élèves de ce lycée se sont mobilisés pour s’opposer à la tenue des épreuves communes de contrôle continu (E3C). Estimant comme une très grande partie de la communauté éducative qu’elles étaient inégalitaires et sources de dégradation des conditions de travail et d’études. Cette mobilisation s’inscrivait dans le cadre de la lutte nationale contre le Bac Blanquer puisque des actions similaires avaient eu lieu dans de nombreux établissements, réunissant souvent professeurs et élèves.
Suite à la mobilisation, 10 lycéens avaient été convoqués à la gendarmerie, ce qui avait donné lieu à un rassemblement départemental d’enseignants, de lycéens et d’étudiants afin de montrer toute notre solidarité.
En plus du procès contre L., sept des lycéens mineurs au moments des faits passeront devant le juge des enfants le 19 novembre à Vienne.
Ces procédures judiciaires n’ont qu’un seul but : intimider celles et ceux qui sont prêts à se battre pour se défendre contre les attaques de Macron et ses gouvernements, à l’image de la répression en cours contre les 4 professeurs de Melle. C’est ainsi qu’est traitée la liberté d’expression et de contestation des enseignants et des lycéens.
Signataires : CGT éduc ’action 69, CNT 38, Collectif des enseignante.s du bassin viennois mobilisé, e. s contre la réforme des retraites, Collectif Education Nord-Isère, UL CGT Vienne, FO SNFOLC 38. PAS 38, SNES-FSU 38, SNEP-FSÙ 38. Sud éducation 38, Attac Vienne Pays rhodanien, lnsoumis.es pays viennois, N PA jeunes Lyon-Vienne, NPA Rhône, PCF 38.
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