Depuis le mouvement social naissant contre la sélection, mais également sur la fonction publique, on constate une répression de l’Etat de plus en plus violente.
Celle-ci prend plusieurs visages, que ça soit par des coups de matraque de la police, faisant une quinzaine de blessé à Grenoble, ou par des gourdins en bois de milice fasciste, faisant alors 4 blessés graves à Montpellier. Pour ces derniers, leur violence est même légitimée institutionnellement par la voix du doyen de droit Pletel se disant fier des agresseurs étudiants.
Le discours et les actions de l’extrême droite se popularise et se banalise. C’est également le cas à Lyon avec l’implantation des locaux fascistes. Le dernier en date étant le pavillon noir, ouvert par le Bastion Social.
Il est alors ironique de voir un gouvernement, élu grâce à une « union républicaine » contre l’extrême droite, se faire défendre par ces derniers. Que ça soit par ces groupuscules ou par la police leurs modalités d’actions révèlent du fascisme.
Ne laissons pas l’intimidation, et la violence de l’Etat, nous faire plier. Nous étions plus de 15 000 à marcher dans les rues de Lyon le 22 mars. La lutte doit continuer et s’intensifier pour la prochaine grande date de mobilisation, le 3 avril.
Ainsi pour affirmer notre détermination à poursuivre la lutte contre la sélection et en solidarité avec nos camarades de Montpellier, mobilisons-nous dans une journée festive le 28 mars dans le campus de Bron à partir de 12 heures. La solidarité avec nos camarades étudiant.e.s dépasse les logiques partisanes.
Le 28 est avant tout est une journée que tout à chacun peut investir. Nous invitons ainsi les étudiant.e.s, cheminot.e.s, et toutes celles et ceux solidaires avec les victimes des attaques policières ou des organisations d’extrême droite à venir participer à cette journée.
Au programme : réunion d’information contre la sélection à 12heures, cantines, atelier graphe, foot, musique… sans compter toutes vos initiatives !
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