Gérard Collomb est candidat à sa propre succession à la mairie de Lyon. Expulser de leur lieu de vie 300 demandeurs d’asile semble constituer pour lui une priorité absolue dans sa pêche aux voix. Pour ceux qui en doutent, il suffit de regarder le bond spectaculaire de la côte de popularité de Valls chez les électeurs UMP et FN. Collomb fait le même calcul. Plus je tape sur les étrangers et les pauvres, plus j’ai de chance de gagner des voix chez les électeurs de droite.
