Le 8 décembre à Lyon, les choix risquent d’être cornéliens. Parce qu’il y a de quoi faire : réfléchir à l’Atelier à propos du développement et du commerce équitables avec Trace, ou échanger à La Gryffe sur « religion et politique » ; déverser des kilos de pub avec les déboulonneurs rue de la Ré, et défiler au carnaval climatique place de la république ; faire la lumière sur les morts en prison, de Bellecour aux prisons ; boire un vin chaud et déguster des marrons (!) avec les camarades de la CNT Santé-social en écoutant du Gaston Couté, soutenir le journal Grabuge en buvant des coups, ou participer au charivari festif des Lumières contre les intégrismes.
Qui dira après ça que Lyon est une ville de pisse-froid ou de grenouilles de bénitier ?
