En visite à Rodez le 3 octobre dernier Emmanuel Macron nous apprenait ne pas « adorer » le terme « pénibilité » car « cela donne le sentiment que le travail serait pénible » !
Mr Macron a t-il la moindre idée de la réalité d’une journée de travail sur un chantier ? Des douleurs lombaires après 7 heures de marteau-piqueur ? du poids d’un sac de ciment ou d’une plaque de placo ? du travail en plein cagnard, dans la poussière ou sur un toit ?
Connait-il les fins de missions d’intérim du jour au lendemain, les heures supp non payées, les retards de payes ?
Pense t-il aux 130 travailleurs du btp morts sur les chantiers en 2018, aux nombreux-ses mutilé-e-s, aux collègues qui atteignent la retraite dans un état de santé alarmant ?
Si nos conditions de travail sont bien plus que pénibles, nos structures collectives d’entraide et de luttes sont quasi inexistantes. Nous avons tout à imaginer pour construire nos solidarités et faire respecter nos droits.
C’est pourquoi nous vous invitons, travailleur -se-s du btp, avec ou sans papiers, intérimaires, auto-entrepreneurs, chomeurs ou retraités à un « apéro chantier » afin de se rencontrer , de partager nos expériences , nos problèmes, et de construire nos solidarités.
RDV le vendredi 29 novembre à 18h30 au « Jusqu’ici » 169 grande rue de la guillotière 69007.
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