Soyez bienvenus de toutes les régions. Ici une page et un groupe pour les hébergements et les covoiturages.
Le climat politique est délétère. L’inflation bat son plein et les prix des biens de première nécessité ont explosé : nourriture, électricité, essence, gaz…. Les promesses doucereuses du gouvernement autour d’un « bouclier tarifaire » n’y font rien : les prix augmentent, et ce ne sont pas les miettes d’augmentation des salaires et des pensions qui y changent quelque chose. Le proche futur s’annonce pire. Après une promesse de « la fin de l’abondance » qui fait rire jaune ceux et celles qui peinent à boucler leurs fins de mois depuis des années, c’est une très importante dégradation de nos conditions de vie qui s’annonce : hausse de 20 % de l’essence en novembre, de 15% de l’électricité et et du gaz (pour les chanceux qui bénéficient du tarif conventionné – de 100% pour les autres) en janvier 2023. A cela s’ajoute le sabotage des pipelines Nord Stream : le gaz est coupé en Europe, pannes d’électricité et de chauffage sont en vue. Cerise sur le gâteau, le gouvernement brandit le spectre d’une réforme de l’assurance chômage délétère de même qu’une réforme des retraites qui nous ferait travailler deux ans de plus et liquiderait les régimes spéciaux.
Si nous nous laissons faire, c’est une dégradation significative de nos conditions de vie qui s’annonce : travailler plus pour gagner moins, voilà le vrai slogan du capitalisme néolibéral. Quant à ceux et celles qui ne travaillent pas, il ne faut pas s’inquiéter : par des mesures infantilisantes et contraignantes, on les forcera à travailler plus pour gagner moins.
Tout porte à croire qu’on va crever de froid cet hiver, mais on nous dit de porter des col roulé et d’éteindre le wifi... D’autres solutions que des pull qui grattent (fussent-ils en Cachemire) sont possibles. Ce sombre futur n’est pas une fatalité. Partout dans le monde, les exploités se soulèvent et font courir les gouvernements : Kazakhstan, Sri Lanka, Iran. Plus près de nous, les grèves et refus collectifs de payer les factures se multiplient en Grande-Bretagne. Il est donc possible de se battre.
Seul un soulèvement de la population parviendra à faire reculer le pouvoir du capital : refus collectifs de payer, grèves sauvages, occupations de places et de rond-point seront la clé de ce soulèvement qui reste à inventer. Il faut le construire petit pas par petit pas et ce jusqu’à la victoire.
Ici l’événement Facebook du collectif "Montpellier contre la vie chère".
À partager sur toutes les plateformes et réseaux sociaux !
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info