Appel à des campements partout en Europe le 26 et 27 mai 2011

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2 compléments

Chèr(e)s ami(e)s
Nous souhaitons partager avec le plus grand nombre les moments
inoubliables que nous vivons lors de
notre #spanishrevolution, et nous appelons à ce que cette protestation
s’étende au monde entier.
Avec cet appel, nous encourageons la convocation de campements hors de
l’Etat espagnol, et
organisés par les habitants. Ici, nous sommes unis, nombreux, et nous
résistons. Mais nous avons
conscience que la lutte est aujourd’hui mondiale et que les voix
doivent s’élever par et pour elles-
mêmes.

*LLAMAMIENTO DESTINADO A LOS PAISES FRANCOFONOS

Nous proposons que les manifestations ne se réduisent pas aux
ambassades espagnoles de vos pays :
la presse espagnole ne couvre pratiquement pas ces actions. Nous
proposons de monter dans chaque
pays une lutte qui lui est propre, de prendre les places de vos
villes, suivant le modèle des révolutions
arabes (et espagnoles), d’entrer en contact avec les collectifs et les
organisations locales, et monter
des campements. Ainsi que, travailler en commissions et commencer à
rédiger publiquement et
démocratiquement vos propres documents (manifestes, appels,
propositions, actes d’assemblées, etc.)
et pouvoir le diffuser par la suite.

Ce qui se passe dans les différentes villes espagnoles n’est pas
arrivé par hasard et n’est pas non plus
spécifique à la société espagnole : nous luttons pour récupérer notre
dignité, pour la liberté et la justice
sociale, pour la démocratie directe, pour reprendre nos vies en main.

Nous sommes un réseau
spontané, indépendant, nous ne voulons pas de chef, et c’est pourquoi
nous voulons la prise de toutes
les places, que chacun commence à penser par soi-même pour chercher
ensemble des alternatives à
ce monde mercantile et inhumain, et à la domination de la planète par
nos gouvernements.

Nous considérons que les frontières n’existent pas. Le réseau est
nôtre et la rue aussi !! Un autre
monde est possible maintenant !
Plus concrètement nous vous proposons de commencer à travailler
ensemble et camper dans vos
villes et pays à partir des : JEUDI 26 ET VENDREDI 27 MAI

Profitant des journées de mobilisations internationales anti G-8
contre l’oligarchie mondiale, nous vous
invitons à prendre la rue et établir des camps sur des places
suffisamment grande pour recevoir une
infrastructure conséquente permettant de travailler et de mobiliser
dans les meilleures conditions. Cette
nuit et ces deux journées pourraient servir de base à un campement à
durée indéterminée.

Il est
important d’ajouter votre camps à la carte mondiale des campements :
www.thetechnoant.info/campmap.
Annoncez votre campement sur
takethesquare.net
Nous utilisons les réseaux sociaux pour nous coordonner et nous
maintenir informés. Nous vous
invitons à créer une commission internationale pour communiquer avec
nous, s’échanger le matériel et
les stratégies d’organisation sur la page n-1.cc :
n-1.cc/pg/groups/104127/take-the-square-
international/.
Il existe un chat où vous pouvez entrer en contact
avec nous ur1.ca/48ogs et d’autres campements en même temps, ou par email :
comisiointernacional[at]gmail.com

Prenez la rue ! Pour une démocratie réelle !
Salutations amicales
Réseaux internationaux
Commission internationale, Campement de Barcelone, le 22 mai 2011


Rappel du texte au quel fait référence l’appel pour les 26 et 27 mai :

Appel International à Actions Décentralisées Simultanées les 26 et 27 mai
2011

Deauville et Cannes sont des villes de casinos où seront décidées
fortunes et misères par les
tricheur-es des G8 et G20. Mais cette fois nous n’irons pas à leur petite
fête.
Car partout nous côtoyons des lieux, façades ou images qui vantent
l’arrogance capitaliste. Les
profits de quelques-uns grâce aux crises fabriquées s’affichent sans
honte malgré leur recours
systématique à la délinquance et au contrôle social.

Le contrôle social ?

Chaque mouvement, chaque mot, chaque idée sont fichés, fliqués. Chaque
tentative de vivre autrement, ou simplement de défendre ses droits,
est réprimée violemment,
utilisant les bavures toujours plus graves et couvertes, et les lois
antiterroristes qui s’appliquent à
tou-tes. Il s’agit du contrôle idéologique, économique, spatial,
temporel, numérique… Associé à
notre passivité, c’est l’outil indispensable à la survie du capitalisme.
Les lois internationales ont pour but de favoriser l’implantation
solide et en douceur du totalitarisme
d’aujourd’hui : le capitalisme et son lot de désastres économiques et
écologiques. Les référendums
sont invalidés. Les élus ne sont pas au service du
peuple. Les manifestations sont réprimées
violemment par une police nationale qui défend naïvement un pouvoir
supranational qui la méprise
et l’utilise comme milice privée. Les recours traditionnels
démocratiques sont donc inefficaces, quel
que soit le pays où nous nous trouvons. Certains peuples osent
s’affranchir aujourd’hui, ne soyons
pas seulement téléspectateur-es de leur courage. Ces pays pauvres qui
se soulèvent nous montrent
l’image d’une révolution saine. Ils ne veulent plus des dictatures
mises en place par les pays riches
ni de la corruption entretenue par les sociétés
multinationales et protégée par les lois
internationales… des pays riches.
Ces lieux où s’exercent les capitalismes quotidiens sont autant
d’endroits stratégiques, juste là sous
nos fenêtres, ce qui se dit durant un G8 se fait devant nos yeux. Le
capitalisme est unique et
mondial, les luttes sont multiples et locales. Créons, recréons du
lien social, seules des échelles
locales sont appropriées pour autogérer nos luttes et notre quotidien,
utilisons ces liens et ces luttes
comme autant de perspectives pour créer un autre modèle de
civilisation aujourd’hui indispensable !

Constel’actions

Manifester sur place face à la répression armée répond à certains
besoins mais nous limite dans
notre efficacité.
C’est pourquoi nous appelons à l’organisation d’actions décentralisées
durant la durée du G8, en
France et partout ailleurs. Nous appelons des groupes constitués ou
non à s’organiser localement
pour mener des actions dans les lieux, sur les thématiques et de la
manière de leur choix. Blocages,
attaques contre les symboles du capitalisme, manifestations,
occupations, campements et autres
lieux de vie, diffusion de textes, d’images, de paroles, …
Pour un impact plus fort, pour une cohérence plus visible, nous
proposons que les actions du jeudi
26 mai soient dirigées vers les luttes locales et que celles du
vendredi 27 soient concentrées sur le
contrôle social.
Si l’inspiration vous entraîne hors de ce calendrier, foncez ! Chaque
pays a ses possibilités, chaque
personne ses envies : multiplions les !
L’imagination est de notre
côté, soyons prévisibles, soyons
imprévisibles et faisons le savoir haut et fort avant, pendant ou après.
Le capitalisme est partout, nous aussi, attaquons-le là où il est.

nog2011[at]riseup.net
http://nog2011.noblogs.org/
http://nog8actions.noblogs.org/
http://www.gzero.info/

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  • Le 1er juin 2011 à 14:27, par safina

    merci beaucoup pour le partage de ton témoignage

  • Le 25 mai 2011 à 15:28, par Agora

    “¡Que se vayan todos !”
    “¡QUILS PARTENT TOUS !”

    Nous sommes nombreux ces derniers jours à affluer dans les rues pour
    protester. Tous, nous nous sommes identifié au rejet des politiciens, des
    syndicats et des patrons..Avant tout , nous nous sommes rendus compte que
    nous avons atteint une limite que nous en avons assez d’être les parias de
    ce monde. Que nous ne supportons plus que quelques uns se remplissent les
    poches et vivent comme des rois pendant que d’autres se serrent la
    ceinture au-delà de toute limite afin de maintenir en forme la
    sacro-sainte économie. Que nous savons que pour changer tout cela nous
    devons lutter nous-mêmes, en marge des partis, syndicats et autres
    représentants qui veulent nous prendre en charge.
    Par dessus tout, cette réalité exprime une question qui touche l’ensemble
    du monde : la contradiction entre les intérêts de l’économie et ceux de
    l’humanité. C’est ce qu’on parfaitement compris nos frères rebelles
    d’Afrique du Nord, et c’est ce que nous comprennons aussi ici aujourd’hui
    lorsque la situation est insoutenable pour tous et que nous sortons pour
    lutter. Nous avons supporté l’insupportable, nous avons fait face à un
    empierement des conditions de vie sans comparaison depuis des décennies.
    Mais finalement nous avons dit basta, et nous sommes là, exprimant ainsi
    notre refus de ce système infernal qui transforme notre vie en
    marchandise.
    Nous voulons, bien sûr, exprimer notre refus complet de l’étiquette de
    citoyen. Sous cette étiquette on agglutine toute sorte de bestioles, du
    politicien au chômeur, du dirigeant syndical à l’étudiant, du patron le
    plus prospère au plus misérable des ouvriers. On mélange des modes de vie
    totalement antagoniques. Pour nous, il n’est pas question d’une lutte de
    citoyens. C’est une lutte de classe entre exploiteurs et exploités, entre
    prolétariat et bourgeoisie comme disent certains. Chômeurs, travailleurs,
    retraités, immigrés, étudiants…nous faisons partie d’une classe sociale
    sur laquelle retombe, tous les sacrifices. Politiciens, banquiers,
    patrons… font partie de l’autre classe qui profite plus ou moins de nos
    pénuries. Celui qui ne veut pas voir la réalité de cette société de classe
    vit dans un monde de merveilles.
    Arrivés là, protestant sur de nombreuses places du pays, il est temps de
    réfléchir, il est temps de concrétiser nos positions et de bien orienter
    notre pratique. L’hétérogénéité est grande sans doute possible. Il y a une
    confluence de compagnons qui luttent depuis longtemps contre ce système,
    avec d’autres qui manifestent pour la première fois, certains pour qui il
    est clair qu’il « faut aller jusqu’au bout » (« nous voulons tout et tout
    de suite » sur une pancarte de la Puerta del sol. Certainsparlent de
    réformer certains aspects, d’autres encore sont désorientés, d’autres
    veulent manifester leur ras-le-bol… Il y a également, il ne faut surtout
    pas l’oublier,ceux qui tentent de pêcher en eaux remuantes, ceux qui
    veulent canaliser ce mécontentemment, en profitant des faiblesses et de
    l’indécisition du mouvement.
    Nous avons discuté avec les compagnons dans les rues et nous nous sommes
    aperçus qu’en fait notre force est dans ce rejet, dans ce mouvement de
    négation de ce qui nous empêche de vivre. C’est ce qui a forgé notre unité
    dans les rues. Nous pensons qu’il faut suivre cette voie, approfondir et
    mieux concrétiser notre refus. Car nous sommes forts dans cette négation,
    il est clair pour nous que nous n’apporterons aucune solution à nos
    problèmes en exigeant d’améliorer la démocracie, comme certaines consignes
    le laissent entendre, et même pas en revendiquant la meilleure des
    démocraties. Es lo que ha forjado nuestra unidad en las calles. Notre
    force consiste dans le rejet que nous manifestons dans la démocratie
    réelle, « en chair et en os », dont nous souffrons quotidiennement, et qui
    n’est rien d’autre que la dictature de l’argent. Il n’est pas d’autre
    démocratie. C’est un piège que de revendiquer cette démocratie idéale et
    merveilleuse, dont on nous a rebattu les oreilles depuis notre enfance.
    De la même façon, il ne s’agit pas d’améliorer cet aspect ou cet autre,
    car l’essentiel continuera à marcher : la dictature de l’économie. Il
    s’agit de transformer totalement le monde, de tout changer de bas en haut.
    Le capitalisme ne se réforme pas, il se détruit. Il n’est pas de voie
    intermédiaire. Il faut aller au fond, il faut aller à l’abolition du
    capitalisme.
    Nous avons occupé la rue à quelques jours de la fête parlementaire, dans
    cette fête où est élu celui qui exécutera les directives du marché. Bon
    c’est un premier pas. Mais nous ne pouvons en rester là. Il s’agit de
    continuer le mouvement, de créer et de consolider des organisations et des
    structures pour la bagarre, pour la discussion entre compagnons, pour
    affronter la répression qui a déjà frappé à Madrid et Grenade. Il faut
    être conscient que sans transformation sociale, sans révolution sociale,
    tout continuera comme avant.
    Nous appelons à continuer de manifester notre refus du spectacle du
    cirque électoral de toutes les manières possibles. Nous appelons à
    soutenir le mot d’ordre « Qu’ils s’en aillent tous ! »L Mais nous appelons
    aussi à continuer la luttre après le dimanche 22. Pour que nous allions
    tous bien au-delà de ces jours. Nous ne pouvons laissez périr les liens
    qui se construisent.
    Nous appelons à la formation de structures de luttes, appelle-nous pour
    entrer en contact, pour coordoner le combat, pour lutter dans les
    assemblées qui sont entrain de se monter afin de faire de celles-ci des
    organes de lutte, de conspiration, de discussion sur la lutte, et non
    des meetings citoyens. Nous appelons à s’organiser à travers tout le pays
    pour lutter contre la tyranie de la marchandise.
    A LA CALLE, ¡A LUCHAR ! /Dans la rue pour lutter !
    LA DEMOCRACIA ES LA DICTADURA DEL CAPITAL/La démocratie est la dictature
    du capital
    EL CAPITALISMO NO SE REFORMA, ¡SE DESTRUYE !/ le capitalisme ne se réforme
    pas, il se détruit !
    BLOQUE “¡QUE SE VAYAN TODOS !”/ BLOC « Qu’ils s’en aillent tous ! »
    qsevayan@yahoo.es

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