Depuis l’opération César en 2012 la ZAD est devenue un symbole : de la possibilité d’empêcher leurs projets nuisibles ici et ailleurs comme de celle de déployer des zones d’autonomie face au pouvoir et à l’économie marchande. Après un printemps marqué par un mouvement social bouillonnant, celles et ceux qui entendent nous gouverner vont tout faire pour que la politique ne déborde plus du cadre d’un spectacle électoral auquel plus grand monde ne croit. Nous vivons au coeur d’un désastre environnemental et social sur lequel illes prospèrent et duquel illes sont bien incapables de nous sortir. Depuis la ZAD, entre autres, grandit l’idée que l’on puisse concrètement reprendre en mains nos vies et réinventer le politique. C’est pour cette raison que son existence est aussi insupportable aux gouvernant.e.s et aussi précieuse pour d’innombrables personnes. La ZAD soulève des espoirs tenaces qui la dépassent. Que l’on se sente porté.e par cette lame de fond ou que l’on perçoive au quotidien la joyeuse solidité de ce qui s’est construit ici, il apparaît absolument impensable que la ZAD soit broyée demain sous les coups de la police et les chenilles des tractopelles. Ceci est un appel à la défendre, coûte que coûte.
>Eau potable radioactive : du tritium dans l’eau du robinet ; conférence le mercredi 22 janvier
Conférence information sur les rejets de tritium et sur l’accaparement de l’eau par les centrales nucléaires animée par Roland Desbordes, porte parole de la CRIIRAD, Commission de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité. Cette conférence sera suivie d’une intervention...
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