Consignes de sécurité pour manifestants
Compte tenu de l’expérience de nos camarades parisiens et des militants de la SDS, nous pensons qu’il est nécessaire de donner dès maintenant des recommandations d’usage concernant la sécurité des militants et des manifestants.
1* règle : ne jamais rester isolé, surtout en ville, et surtout la nuit. Le nombre maximum de personnes n’encourant qu’un risque minimum est de 5.
2* règle : les armes blanches sont à prohiber tant que l’on se sait ou pense être sous la surveillance des flics. Par contre, si les fafas et les fafas seuls rodent dans les parages, il est recommandé d’avoir de telles armes, et pas seulement blanches.
3* règle : pour les manifestations où il est prévu une répression policière. Il est recommandé par nos camarades parisiens de s’équiper en conséquence :
a) façon défensive :
plusieurs épaisseurs de pull-overs
casque de chantier ou moto
gants (2 ou plusieurs paires)
bras et avant-bras rembourrés
bottes ou chaussures montantes
lunettes de motocycliste
b) façon offensive :
gourdin, matraque ; bois ou fer au choix. Longueur maximum pratique : 1 mètre.
au choix sur la formules « Flics de tous les pouvoirs, recevez sur vos sales gueules nos pavés internationalistes ».
4* règle : s’initier rapidement en prévision d’éventuels événements aux techniques rudimentaires de la défense collective antirépressive. Pour cela, consulter l’importante bibliographie relative :
au étés chauds U.S.(de Match au Monde,..)
au manifestations d’avril de la S.D.S.(id.)
au manifestations anti-yankee des Zengakuren (id.) Par exemple, ces derniers, subtils imaginatifs, préconisent l’emploi de défécations enrobées dans du papier-journal fin (à l’exclusion de tout autre) comme premiers projectiles pour décourager les charges de flics. (Effet psychologique assuré).
5* règle : s’entrainer collectivement de façon systématique dès que l’on a envisagé le problème de l’auto-défense dans sa généralité, du moins en ébauche.
Apprendre par exemple à riper une voiture, à toujours la renverser du coté du réservoir. À ne jamais reculer de plus d’un pas dès qu’un flic fonce, à parer avec les avant-bras rembourrés les coup de matraque de haut en bas, à placer des hatémis aux endroits sensibles.
Le maniement de la matraque d’un mètre nécessite une dextérité relativement grande (frapper toujours soit sur les clavicules, soit sur les jambes eu l’extérieur arrière des cuisses, à la volée : ceci afin d’éviter de tuer celui -flic ou faf- qui est en face).
Le S.0./Faculté [1]
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