Retrouvons-nous pour en parler ensemble
MARDI 1er AVRIL à 19h à l’Amicale du Futur, 31 rue Sébastien Gryphe 69007 Lyon
avec Laetitia de Schouteete, psychologue clinicienne à l’international avec Médecins Sans Frontières et auprès des personnes sans-papiers à Bruxelles,
et Laurence Dolo, éducatrice spécialisée dans la protection de l’enfant, et bénévole dans une association d’accueil de réfugié.e.s,
— toutes deux formatrices sur le psycho-traumatisme et sur les problématiques psychologiques de l’exil.
Le poids du passé, les mauvaises conditions de vie présente, sont-ils une condamnation pour empêcher d’aller de l’avant ?
Comment encourager le parcours de reconstruction des personnes exilées, comment les accompagner ?
🔸 Nous parlerons de la spécificité des traumatismes liés à l’exil
Traumatisme du voyage migratoire : les morts sur la route, le danger, les violences subies
Traumatisme du non-accueil : la précarité, la vie à la rue, l’absence de revenus, l’impossibilité de trouver à travailler…
🔸 Et de l’impact de ces traumatismes sur la vie courante
Mémoire traumatique, syndrome de stress post-traumatique, gel des deuils, syndrome d’Ulysse…
🔸 Des chocs inter-culturels et des nombreux deuils*à traverser dans la situation d’exil : pertes des repères sensoriels, linguistiques, éloignement des proches, de l’environnement familier…
🔸 Des situations à risque : Le passage à l’OFPRA pour raconter les violences vécues est aussi un moment très fragilisant et les effets des traumatismes sur la mémoire, sur la façon de faire le récit, sont mal connus et mal compris par les agents de l’OFPRA et de la CNDA.
Avec vos témoignages et l’apport des intervenantes, merci d’avance à chacun.e !
pour offrir un lieu d’information repéré à Lyon, accessible aux personnes émigrées comme à toute personne qui veut se renseigner et renforcer son engagement personnel en faveur de l’accueil des migrants.
pour offrir un lieu où les personnes des différentes associations, collectifs locaux impliqués sur la question peuvent se croiser, se découvrir… Où la rencontre avec les personnes concernées, sur le terrain, facilite les mobilisations communes et nourrisse notre motivation.
Loin des flux d’information angoissants, en prise directe avec notre pouvoir d’agir.
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