Chaque année, la Métropole de Lyon, qui possède plein de bâtiments vides, expulse de nombreux squats et autres lieux de vie. En plus de dépenser plein d’argent pour surveiller ses bâtiments vides, elle n’hésite pas à envoyer les flics pour casser les portes des précaires et les mettre à la rue, voire les enfermer en centre de rétention et les déporter lorsqu’il s’agit de personnes sans-papiers.
Ce n’est pas aux gens qui galèrent entre les squats et la rue d’avoir peur, mais à ceux qui les expulsent.
Une petite visite a donc été rendue au domicile de Bruno Bernard, président écologiste de la Métropole, avec un tag : « Bruno Bernard fin des expulsions sinon on va squatter chez toi ! »
Avis au président de la Métropole et à sa clique : La prochaine fois que la Métropole de Lyon ose mettre quelqu’un à la rue, l’adresse de Bruno Bernard sera rendue publique, tout comme le digicode de l’immeuble (vous pouvez toujours tenter de le changer, ce sera jamais un problème pour des squatteureuses d’ouvrir une porte). Et ça tient aussi en cas d’expulsion par le bailleur Grand Lyon Habitat, où Bruno Bernard a pistonné son tonton comme directeur.
La peur va changer de camp.
Un toit c’est un droit !
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