Alors que les agent·es de la ville de Lyon ont déposé un préavis de grève depuis le 30 août et appelle à les soutenir ce jeudi devant l’Hôtel de Ville, Laurent Bosetti, élu France insoumise adjoint de Grégory Doucet à la mairie de Lyon a choisi son camp.
Il s’est ainsi exprimé contre le droit de grève sur son twitter
Dans une interview donné à Rue89 Lyon, il insiste :
« Dans les cantines, une seule heure de grève posée à midi par quelques agents suffit à paralyser le service. Les parents sont obligés de venir chercher leurs enfants à l’école, ce qui coupe leur journée. Ils sont à bout, se sentent pris en otage et nous envoient des lettres de plaintes et des pétitions. Certains nous disent qu’ils vont envoyer leurs enfants dans le privé, d’autres qu’ils risquent le licenciement à force de manquer le boulot.
Bien droit dans ses bottes municipales et suivant à la lettre le manuel du parfait droitard, il n’hésite donc pas à crier à la prise d’otage (oui, oui vous avez bien lu !), avant d’ajouter :
« Comme ces grèves sont particulièrement visibles et impactantes à peu de frais, elles sont devenues le principal levier syndical que ce soit pour des mots d’ordre locaux mais aussi pour des mots d’ordres nationaux auxquels la municipalité ne peut pas répondre. Or la grève doit être un dernier recours ».
La mairie annonce un pacte social tout en brisant la grève. Cette bien étrange conception de la concertation si chère à la nouvelle majorité émeut jusque dans les rangs de l’UNSA et de la CFDT mais visiblement pas dans celui de la gauche de la gauche municipale.
Errements de la métropole avec les salarié·es du nettoyage de la gare de Perrache, procédures d’expulsion entamées et répétées contre les bâtiments réquisitionnés appartenant à la métropole, augmentation de 20% des frais de séjour en EHPAD et USLD etc. : l’orientation de la nouvelle majorité est on ne plus claire : elle est anti-sociale, sécuritaire et libérale.
Mais alors, que fait la France insoumise ?
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