À compter du 1er janvier 2022, la loi de transformation de la fonction publique du gouvernement Macron prévoit la mise en place obligatoire des 1607 heures annuelles pour un emploi à temps plein au sein des collectivités territoriales, et donc l’augmentation du temps de travail pour une paye similaire.
Alors qu’un grand nombre de municipalité font bloc pour ne pas les appliquer dans leur collectivité, Doucet a choisi de suivre les directives du gouvernement sans concertation syndicale et de supprimer tous les avantages sociaux acquis par les agent·es de la ville de Lyon au fil des ans : « 2 jours de congés pour reconnaissance du maintient du service public acquis en 1968 », « jour du maire », « jours pour garde d’enfants de - de 16 ans », « suppression du temps accordés aux femmes enceintes et pour l’allaitement », etc.
Suite au préavis de grève du 30 aout au 3 septembre déposé cet été par les syndicats, Doucet a répondu par une note de service annonçant qu’il restreint le droit de grève des agent·es des écoles et des crèches en leur défalquant systématiquement une journée de grève, quel que soit le temps de grève effectué (1h ou plus), et ce à partir du 1er septembre, sans l’avoir délibéré au conseil municipal.
Cette démarche n’est qu’un des engrenages dans le processus de mise à la casse de l’intérêt général en France. Ce travail de sape fragilise tout le service public, des écoles au statut des fonctionnaires. L’heure n’est-elle pas venue, au contraire, de le fortifier ? La crise Covid nous rappelle à quel point l’intérêt général et le service public sont essentiels à notre société et à son fonctionnement. Malheureusement, derrière une communication emblématique du greenwashing, on constate qu’après 1 an de mandat, Doucet et ses élus se rangent dans les rangs d’un gouvernement libéraliste comme de bons petits soldats.
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