Chronologie issue de « Contributions - Deuxième volet »
Janvier
Jeudi 26
Aux premières lueurs de l’aube, dans beaucoup
de villes italiennes, une « ordonnance d’application de mesure préventive de détention en prison » (ordonnée par le Tribunal de Turin) est
déclenchée à l’encontre de 41 personnes participant au mouvement No Tav. Les actes de solidarité sont immédiats et très nombreux. Presidi (occupations, rassemblements, assemblées),
cortèges spontanés et feux d’artifices sous les
murs des prisons pour saluer les arrêtés se déroulent à Turin, Milan, Padoue, Bologne,
Trente, Asti et Cagliari. À Rome, des étudiants montent sur les toits de Trenitalia (la
SNCF italienne) en signe de protestation.
Vendredi 27
Turin : trois sacs d’excréments sont lancés
contre la rédaction du quotidien Cronacaqui, qui
a publié les photos ensuite utilisées par les enquêteurs dans l’identification de certains arrêtés.
Milan : dans certains quartiers apparaissent de
nombreux tags de solidarité et des « No Tav ».
Samedi 28
Turin : l’initiative prévue depuis longtemps de
ramener les décombres de la vallée devant le
siège de la Région se transforme en manifestation contre les arrestations à laquelle participent, sous la neige, un millier de personnes. De
nombreux tags sont laissés sur le parcours.
Cagliari : blocage des rails à la gare pendant
une demi-heure, puis cortège spontané en ville.
Dimanche 29
Rouen (France) : tags « No Tav » sur les murs
du Centre culturel italien.
Lundi 30
Milan : dans le quartier Bovisa, le siège du PD
(partito democratico, le PS italien), défenseur du
Tav en Val Susa, est recouvert de peinture et de
tags « No Tav ».
Mardi 31
Lugano (Suisse) : slogans, banderoles et tracts
interrompent une conférence du procureur Ca selli, invité à parler sur le thème « Politique et
justice. Quelle relation ? ».
Crema : le siège du PD est taggué No Tav et un
incendie commence devant la porte d’entrée.
Fevrier
Mercredi 1 er
Turin : occupation d’une demi-heure de la salle
VIP de la gare de Porta Nuova.
Jeudi 2
Milan : des tags et des banderoles apparaissent
dans le quartier de Lambrate.
Vendredi 3
Milan : rassemblement en musique devant la
prison de San Vittore.
Samedi 4
Milan : plusieurs tags de solidarité sont écrits
place du Duomo.
Dimanche 5
Latina : des tags de solidarité sont posés sur
des murs de la ville et d’autres localités de l’Agro
Pontino.
Lundi 6
Milan : presidio à l’Assolombardia à l’occasion
d’une conférence sur « modalités et infrastructures ».
Turin : un Frecciarossa (TGV italien reliant le
Nord au Sud) est bloqué à la gare. Contestation
No Tav lors de l’inauguration de l’année universitaire.
Mardi 7
Milan : diff’ de tracts sur la place Velasca, près
du siège du CMC, entreprise qui a remporté l’appel d’offre pour le Tav en Val Susa, mais aussi
pour « Expo 2015 » et d’autres dévastations infrastructurelles.
Jeudi 9
Turin : par peur de la contestation, la présen-
tation publique d’un livre où était prévue la présence du procureur en chef Caselli est annulée.
Un cortège spontané d’une centaine de personnes traverse les rues de la ville.
Samedi 11
Gênes : manifestation et rassemblement devant
la prison de Marassi derrière une banderole « Val
Susa dans toutes les villes ». Départ d’incendie
dans une voiture appartenant à un maton.
Quelques heures avant la manif’, de nombreux
tags de solidarité et contre Caselli sont apparus
dans le centre historique et dans les quartiers
de San Fruttuoso et Sampierdarena.
Turin : attaque cybernétique d’Anonymous
contre le site web de la prison des Vallette, inaccessible pendant plusieurs heures.
Milan : sur un mur du quartier San Siro on peut
lire « De San Siro au Val Susa, les territoires appartiennent à ceux qui y vivent ».
Trento : rassemblement de solidarité devant la
prison.
Dimanche 12
Rome : un groupe intervient au théatre Palladium avant le début du spectacle d’Ascanio Celestino « Pro Patria » en solidarité aux arrêtés.
Manifestions et rassemblements devant les prisons à Turin, Alba, Alessandria, Cuneo,
Ivrea Saluzzo, où ont été transférés certains
des arrêtés.
Lundi 13
Milan : à la gare de Milan-Certosa, un groupe
solidaire aux No Tav bloque un Frecciarossa à
destination de Turin pendant une demi-heure.
La banderole étendue sur les quais : « Comme
la neige, bloquons tout ». Dans le quartier Ticinese, au même moment, sont apparus trois tags
gigantesques de solidarité avec les arrêtés et
avec la lutte No Tav.
Val Polcera (Gênes) : un tag de 40m « No Tav
tous libres – Pas de tunnel – dehors les troupes
du Val Susa » apparaît dans une zone concernée
par le projet du Troisième Col.
Mardi 14
Milan : opération coup de poing d’un groupe
d’étudiants à côté du siège central de Banca Intesa – San Paolo, un des principaux financeurs
du projet Tav, qui est alors fermé par le personnel. Des tags sont posés et des tracts sont collés sur les vitres.
Turin : les vitres de l’office départemental de
l’administration pénitentiaire ont été endommagées.
Mercredi 15
Rome : presidio à la gare Tiburtina.
Jeudi 16
Milan : rassemblement près du siège de la
CMC.
Bologne : à la gare centrale, une vingtaine de
personnes occupent la salle Club Eurostar pendant près d’une demi-heure, déployant une banderole contre le TAV.
Parme : rassemblement devant l’entrée de la gare. On peut lire sur la banderole : « Bas les pattes du Val Susa, Nous sommes tous No Tav ».
Venise : occupation d’un local de la Frecciarossa.
Vendredi 17
Ravenne : vélorution et rassemblement devant
le siège de la CMC.
Milan : concert sauvage No Tav sur la place du XXIV Mai.
_Samedi 18
Milan : une manifestation très vive de plus de
mille personnes a lieu jusqu’à la prison de San
Vittore : inscriptions sur les murs, banques dégradées, quelques distributeurs endommagés,
deux énormes banderoles posées sur un échaffaudage et sur un hôtel.
Gênes : tags sur les murs du centre ville histo-
rique pour le passage de Caselli.
Samedi 25
Val Susa : une manifestation est organisée de
Bussoleno à Suse, en soutien aux personnes arrêtées le 26 Janvier. On compte 75 000 manifestants venus de toute l’Italie mais aussi de
France. Après la manifestation, le train arrivant
de la vallée en gare de Turin est attendu par de
nombreux policiers. Refusant de se soumettre
aux contrôles d’identité, des affrontements s’en
suivent au milieu de la gare, où l’atmosphère est
vite saturée de lacrymogène. Aucune arrestation ce jour-là.
Dimanche 26
Val Susa : à Avigliana, une centaine de No Tav
font un péage gratuit pendant une demi-heure.
Lundi 27
Au matin, le périmètre du chantier est agrandi
entraînant l’expulsion manu militari du presidio
de la Baita. Une personne se réfugie sur un pylône électrique où il est poursuivi par un flic. Il
tombe après s’être pris une décharge de
30000 V. Il est évacué à l’hôpital CTO de Turin
où il est plongé en coma artificiel.
Val Susa : à partir de ce moment, un presidio
s’installe à l’entrée de l’autoroute A32, entre
Bussoleno et Chianocco. L’autoroute est bloquée
ainsi que les deux nationales qui traversent la
vallée, obligeant les flics à faire un gros détour
pour assurer la relève sur le chantier.
Appel à une grève générale de 24h de la part
du CUB Turin (Confédération Unitaire de Base)
et de la Confédération des Travailleurs de Base
COBAS de la basse vallée de Suse. Les lycéens
de Oulx interrompent les cours et bloquent la
gare.
Les gens s’apprêtent à passer la nuit sur l’autoroute. Un groupe d’une centaine de personnes
se dirigent à Oulx pour bloquer la relève de nuit,
des affrontements ont lieu, la relève est retardée de près de 2h.
Trento : Juan arr té le 26 Janvier, détenu à la
prison de Spinti di Gardolo , refuse de retourner
dans sa cellule après la promenade. Il est mis à
l’isolement.
Rome : la gare centrale Termini est bloquée.
Les manifestants se sont postés à plusieurs endroits de la ville pour occuper les voies de chemin de fer. Dégradation d’un TGV. Parti de la
gare, le cortège occupe une place de Rome bloquant la circulation.
Bologne : occupation de la gare, blocage des
voies. Déploiement important des forces de l’ordre. Un cortège se forme et part en manif.
Florence : une centaine de personnes se rassemblent devant la préfecture. Banderoles « la
vallée résiste, bas les pattes du Val Susa ». Tentative d’occuper la gare, mais les flics sont déjà
présents, occupation des voies de tram.
Pise : la gare est bloquée une quarantaine de
minutes.
Milan : un cortège de 500 personnes bloquent
la circulation. Des fumigènes sont lancés contre
la rédaction du quotidien Libero.
Gênes : une centaine de personnes se rassemblent devant la préfecture, avec une banderole
« maintenant et toujours, résistance », puis partent en manif.
Palerme : le secrétaire du Parti Démocrate se
fait chahuter sous les cris de « honte » et « bas
les pattes du Val Susa ». La gare est bloquée
pendant une heure par un groupe d’étudiants.
L’Aquila : rassemblement d’une trentaine de
personnes dans le centre historique.
Ancone : cortège dans les rues de la ville.
Cagliari : des dizaines de personnes manifestent.
Turin : un presidio est organisé devant l’hôpital
où a été admis Luca, des photographes se font
malmener.
Les sites de la police et des carabiniers sont
hackés (tango down) par Anonymous.
Au total, il y a des réactions immédiates dans
plus d’une cinquantaine de villes.
Mardi 28
Rome : Un siège du « Messaggero » a été attaqué au vernis et des tags no tav ont été écrit.
Lecce : une vingtaine de manifestants occupent une voie de train, puis partent en cortège.
Ferrara : dans la nuit du 27 au 28 des inconnus mettent le feu au portail du siège local de Unindustria. Un tag no tav a été écrit sur le mur.
Val de Suse : L’occupation de l’A32 se poursuit.
Paris : Une banderole est déployée gare de Lyon : « Solidarité avec le Val di Susa. No Tav »
Mercredi 29
Gênes : Les ouvriers ont bloqué le port pendant une petite heure.
Une trentaine de personne a bloqué le départ d’un train et ont écrit sur les murs de la gare « Forza Luca », « Etat assassin », « No Tav »
Barcelone : rassemblement devant le consulat Italien
Lima : une banderole « solidarité avec les peuples qui luttent pour leur terre ! No Tav » a été déployée.
Lecce : un groupe de No tav bloque un TGV Frecciarossa pendant une cinquantaine de minutes.
Lyon : un groupe de No tav repeint l’ambassade italienne en solidarité avec le mouvement italien, en réaction à l’expulsion de la baïta et à la chute de Luca.
Val de Suse : le presidio sur l’autoroute au niveau de Bussoleno est attaqué par la police, l’expulsion est violente et débouche sur une chasse à l’homme dans les rues de Bussoleno, les flics défoncent des voitures, démolissent la vitrine d’un bar et tentent de faire un maximum de blessés, pour preuve : une seule arrestation, un type qui a insulté un des flics de « moutons ». En découle un appel à bloquer toute l’Italie dès le lendemain.
Mars
Jeudi 1er
Alessandria : blocage de la nationale 10. Le trafic pour rentrer dans la ville est complètement interrompu.
Padoue :blocage de rues et du carrefour principal, fumigènes, rassemblement devant la gare.
Rome : manifestation d’une centaine d’étudiants, blocage des routes autour de la cité universitaire, d’un axe de circulation important et
de la gare pendant 20 minutes. Invasion du
siège du PD.
Trento : rassemblement et blocage du trafic.
Parme : rassemblement à la gare d’une centaine de personnes et blocage du périph’.
Empoli : rassemblement à la gare d’une centaine de personnes, blocage du trafic en direction du siège du PD.
Reggio Emilia : rassemblement, manif en di-
rection de la gare.
Ancone : affrontement entre forces de l’ordre
et manifestants qui tentent d’aller vers la gare.
Blocage du trafic.
Naples : manifestation et occupation des quais
de la gare. Trafic ferroviaire paralysé. Puis blo-
cage du centre ville.
Bologne : rassemblement, blocage du trafic.
Environ 500 personnes puis un millier. Le trafic
est paralysé. Blocage du périph’, une trentaine
de manifestants occupent des Bureaux de la RFI
(SNCF italienne), l’autoroute est bloquée en plu-
sieurs directions
Trieste : 200 personnes bloquent les artères de
la ville.
Taranto : blocage d’un pont au coeur de la ville
paralysant la totalité du trafic.
Savona : manifestation perturbant le trafic et
bloquant des rues.
Gênes : tensions entre forces de l’ordre et No
Tav à la gare. Occupation d’un quai malgré tout.
Fermeture de la gare. Blocage temporaire de la
circulation ferroviaire. Puis départ en cortège et
blocage de la circulation devant la préfecture.
Turin : blocage de la gare (env. 1h), un TGV
Frecciarossa est tagué « No Tav », occupation
de rues et du périph’, rassemblement devant la
Rai.
Paola (Calabre) : blocage de la gare pendant
plus d’une heure.
Bussoleno : assemblée puis départ en cortège.
L’A32 est de nouveau occupée. 29 flics blessés.
Blocage de la nationale 24. Blocage du tunnel
de Giaglione. Incendie à l’intérieur du tunnel de
Chianocco.
Milan : 200 personnes à la gare centrale. Af-
frontements avec les forces de l’ordre.
Bergame : la manifestation perturbe le trafic et
bloque la ville.
Brescia : une centaine de manifestants occupent les quais et bloquent les trains en direction
de Milan et Venise.
Florence : blocage de la circulation autour du
chantier TAV près de la gare.
Palerme : des No Tav bloquent l’autoroute Palerme-Catane pendant plus de 2h30, perturbant
la circulation à l’entrée de la ville.
Cremona : assemblée, occupation des quais de
la gare. 15 plaintes s’en sont suivies.
Paris : assemblée publique.
Lyon : des rails sont envahies par un groupe de
No Tav, bloquant la totalité du trafic ferroviaire
pendant 2h.
Des rassemblements, des cortèges ou des assemblées sont également tenus, souvent devant
la préfecture, les universités ou devant les
gares : La Spezia, Ferrare, Cassino (prov. de
Frosinone), Catane, Casematte (prov. de
L’Aquila), Brindisi, Campobasso, Bari (avec
un collectif de sans-papiers), Viareggio, Taranto, Sesto Calende (Varese), Saronno (Va-
rese), Salerno, Reggio Calabria (devant une
banque Intesa qui finance le projet Tav), Potenza, Pordenone, Pise, Pistoia, Orbassano (Prov.Turin), Perugia, Novara,
Modène, Messine, Mantova, Lucca, Livorno, Lecce, Rivoli, Rimini, Cagliari, Asti.
Ce même jour, Anonymous hacke les sites officiels de la région piémontaise (Prov. Turin).
Vendredi 2
Milan : 150 lycéens bloquent le lycée de la
Brera, y apparaissent des banderoles No Tav. Le
blocage cesse en fin de matinée. La nuit, une
rave party est organisée dans l’université, y participent plus de mille personnes, il y est question de se réapproprier la fac tout comme du
mouvement No Tav.
Chambery : dans la nuit, triple incendie sur les
voix de chemin de fer, perturbant le trafic pour
toute la journée.
En réponse à la mobilisation sans précédant de
la veille, un sommet extraordinnaire des ministres (économie, infrastructure, intérieur etc..)
est organisé ; il y est question de la gestion de
l’ordre public autour du phénomène No Tav.
Samedi 3
Des rassemblements sont organisés dans les
villes de : Alessandria, Avellino, Catane, Imperia, Mantova, Pisa, Pesaro, Milan
(réunissent 500 pers.), Sestri Levante (Gênes)
et Trieste. Mais aussi en dehors de l’Italie à :
Londres (devant le consulat italien), Paris,
Dublin, Genève (devant le siège de l’ONU),
Budapest (presidio musical devant l’ambassade), San Sebastian (Pays Basque), Barcelone, Kiev.
Rome : blocage de l’autoroute, puis occupation
du périph’.
Perugia : une cinquantaine de personnes bloquent la gare pendant une demi-heure.
Avigliana : blocage de l’autoroute.
Mercogliana : banderole No Tav déployée par
le prêtre de l’Eglise San Vitaliano.
Dimanche 4
Val Susa : une grande polenta est organisée,
qui se poursuit par une marche d’un millier de
personnes jusqu’aux grilles du chantier de la
Maddalena, à l’endroit du presidio de la Baita
(expulsé le 27 fev).
Palerme : une cinquantaine de personne font
irruption devant le siège régional du Parti démocrate en dégradant les murs des escaliers
avec de la peinture.
Paris : occupation du siège de la Rai.
Lundi 5
Avigliana : action péage gratuit.
Rome : blocage du périphérique. Des banderoles No Tav apparaissent au stade pendant le
derby romain.
Livorno : cortège et blocage de la gare.
Bussoleno : nouvelle occupation de l’A32 pendant une demi-heure.
Palerme : manif conjointe des « Forconi » et des no tav. Blocage de toutes les entrées du Palazzo dei Normanni. Environ 3000 personnes. Tentative d’occupation du siège du PD.
Anonymous bloque le site du gouvernement.
Mardi 6
Londres : une banderole est déployée sur la façade de Musée d’Art moderne « solidarité avec
le Val Susa. Liberté pour les arrêtés. Luca résiste ».
Jeudi 8
Bologne : un groupe de personne fait irruption
dans le théatre Arena del sol, interrompant le
spectacle et déploie une banderole « giù le mani
della Val Susa, Forza luca ! ».
Vendredi 9
Turin : plus d’une centaine d’étudiants en cortège sont entrés dans la gare de Porta Nuova, occupant les rails devant un TGV Frecciarossa, bloquant le trafic ferroviaire pendant une heure.
Milan : le cortège étudiant derrière une banderole « Milan No Tav » se termine par un sit-it vers la gare après avoir occupé les quais de Rogoredo et taggué plusieurs vitrines le long du trajet.
Piacenza : rassemblement devant la préfecture.
Rome : Grosse manif de la FIOM , où le slogan No tav rejoint ceux des ouvriers métalurgistes.
Samedi 10
Anonymous pirate le site de Trenitalia, Rfi et Viaggiaintreno
Milan : la gare est encore une fois perturbée par des groupes No tav, occupant les quais et retardant le TGV Frecciarossa.
Rovereto : blocage et tag d’un train.
Dimanche 11
Saint-Martin-d’Hères : Incendie contre l’entreprise Spie Batignolles, avec l’inscription « collabos du Tav «
Ivrea, Turin, Milan, Gênes : rassemblement devant les prisons
Mardi 13
Milan : une vingtaine de drapeaux no tav sont déployé pendant un match de la ligue des champions.
Mercredi 14
Rome : une banderole « Arrêtons le non-chantier. Nous sommes tous valsusains. » est accrochée devant le siège de la CMC.
Chambéry : presidio d’une centaine de personnes devant le siège régional de la SNCF. Des banderoles sont déployées .
Vendredi 16
Chiomonte : rassemblement en opposition à
une réunion des maires pro TAV. Le cortège se
rend jusqu’aux portes du chantier.
Dimanche 18
Val Susa : ouverture d’un lieu (bouffe/concert) par les jeunes de la vallée.
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