La présentation qu’il fait de sa conférence contient des propos alarmants autour des rôles des femmes et des hommes dans la parentalité, typiques des courants masculinistes :
Le père serait seul garant possible de "l’autorité" dans la famille, la mère en étant incapable (le père : "seul à la bonne place pour représenter la loi").
Monsieur Gabard avance également une vision "victimisante" des hommes, masquant les véritables inégalités femmes-hommes : ils seraient notamment écartés systématiquement de la garde des enfants en cas de séparation ("l’on sait que dans 80 % des cas les enfants sont confiés à la maman" : si c’est effectivement le cas, c’est dans 85% des cas une décision prise de manière concertée entre les parents).
Enfin, la seule vision avancée de la famille est celle de la famille cellulaire classique : un père, une mère et des enfants. Nulle famille monoparentale, recomposée, homoparentale ne semble exister dans la vision du monde Monsieur Gabard. Comment dès lors traiter du thème de la parentalité de manière pertinente ?
« Cette conférence… n’est pas quelque chose de militant ni de politique » affirme Lorette Deneulin-Ville, adjointe déléguée à l’Action sociale dans un article du Progrès daté du 14/01/14.
Pourtant, il s’agit bien d’une tribune accordée à un représentant militant des courants réactionnaires qui remettent en cause l’égalité entre femmes et hommes.
Aussi, le Planning Familial a alerté la Maire de Saint Genis les Ollières sur l’idéologie repérée chez ce conférencier, et dénonce l’utilisation de fonds publics pour l’organisation de cette soirée très connotée politiquement.
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