La cour de cassation vient de débouter de leur demande 49 faucheurs qui avaient été condamnés à Orléans le 27 juin 2006.
Parmi eux Jean Émile Sanchez, ancien porte parole de la Confédération Paysanne, est ainsi condamné à une peine de prison ferme de deux mois, il rejoint José Bové qui lui-même est en attente d’une application de peine de quatre mois de prison ferme et cela pour avoir fauché un épi de maïs transgénique en 2004.
Le Collectif des Faucheurs Volontaires d’OGM rappelle qu’il apporte son soutien total à tous les faucheurs (plus d’une centaine) qui sont actuellement condamnés à des peines allant de l’amende à la prison ferme. Depuis 2003 toutes ces personnes ont voulu par des actions symboliques de désobéissance civique tirer la sonnette d’alarme en ce qui concerne la culture des OGM en plein champ que ce soit pour des essais ou des cultures commerciales. En effet ces cultures présentent actuellement des dangers révélés pour la santé humaine, animale ainsi que pour l’environnement, comme l’ont reconnu les autorités allemandes en interdisant cette année la culture du MON 810.
Pendant que notre nouveau ministre de l’environnement parle d’un éventuel moratoire pour le maïs OGM MON 810 mais sans décision concrète dans l’immédiat, nous apprenons que plusieurs milliers d’hectares de ce maïs sont actuellement semés en France. Ce maïs s’il n’est pas arraché avant floraison va polliniser et causer des dommages irréversibles dans l’environnement dès cette année.
Le collectif rappelle qu’il reste vigilant et que dès à présent des militants recherchent les parcelles contaminées pour les rendre publiques puisque l’État se défausse de ses responsabilités.
« Nous serons mobilisés pour cette année encore dans les campagnes mais auparavant nous attendons de ce gouvernement qu’il prenne rapidement des dispositions pour arracher les maïs OGM semés et qu’il confine la recherche dans les laboratoires. »
Le Collectif des Faucheurs Volontaires d’OGM
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