La crise met en lumière le rôle essentiel de certains secteurs d’activités (santé, éducation, petite enfance, métiers du soin, agro-alimentaire et distribution, nettoyage, travail social, transports et livraison…). Or ce sont des femmes, le plus souvent mal payées et précarisées, qui majoritairement travaillent dans la plupart de ces secteurs.
Avec cette crise la population redécouvre les professions utiles socialement, celles dont on ne peut se passer et qui répondent aux besoins essentiels de toutes et tous.
Les soignantes donnent sans compter
Les femmes, majoritaires dans la santé, sont en première ligne parmi les personnels soignants des hôpitaux, mais aussi dans les EHPAD, les IME, les ESAT. Mal payées (les aide-soignantes touchent le SMIC en début de carrière, les infirmières 1700 € brut), dénigrées et matraquées quand elles se sont mobilisées pour l’amélioration du service public et de leurs conditions de travail et de rémunération, elles ne comptent pas leurs heures aujourd’hui renonçant à leurs congés et à leur vie de famille. Le gouvernement, qui ne cesse de répéter à quel point nous devons leur être reconnaissant.e.s, ne parle toutefois pas de revalorisation salariale ni de recruter massivement du personnel pourtant essentiel.
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