La décroissance est une démarche personnelle et collective pour atteindre
une société soutenable. Nous réfléchirons sur cette « post-vision »
remplaçant les prévisions sans lendemain liées à la croissance économique.
Nous nous intéresserons en particulier à l’idée de localisme, non pas d’un
localisme fermé, d’un retour aux guerres de clochers, mais d’un localisme
cosmopolite, diversifié culturellement et écologiquement en chaque localité.
Ce « néo-localisme » n’est pas non plus l’autarcie, certaines décisions et
productions se feront à des niveaux plus larges.
Nous débattrons des liens
entre l’action et les engagements locaux et le développement d’économies de
proximité et de démocraties directes et participatives. Nous passerons en
revue les moyens à notre disposition tant individuels que collectifs pour
tendre vers ce localisme ouvert.
Ce débat, qui est fondamental actuellement, apportant de nouvelles alternatives peut permettre de continuer celui qui a été bien amorcé avec Ingmar Granstedt le 28 mars "Relocaliser les activités : une nécessité, mais comment ?" dans le cadre du festival des Résistances de Lyon.
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