Nous avons la conviction que le progrès social des populations ne passe pas par le nucléaire. Les choses sont claires : dans la Drôme, la « gauche » nucléocrate laisse jouer les verts contre ce projet. Bande de faux-culs qui laissent sur le carreau des milliers de personnes, qui condamnent à mort des milliers d’enfants, des générations futures.

Jusqu’à quand va -t-on accompagner le suicide capitaliste, la destruction de la planète ? Elle s’arrête où l’économie durable ? Ce n’est pas parce que Juppé démissionne que ça changera quelque chose !

La Drôme, département cobaye (« zone Thernobyl bis »), est financé par le double lobby nucléaire industriel et militaro industriel. Ce département est pollué pour ses sols, l’eau est rendu impropre à la consommation par le pyralène. Un incident de niveau 1 dû à un incendie ou un couvercle qui refuse de se fermer est régulièrement signalé soit à la centrale de Cruas soit à celle de Pierrelatte. Ce défaut existe aussi à la centrale du Bugey.

La CRIIRAD et l’Institut de Sureté Nucléaire nous signalerait bien quelque chose, mais les populations sont rassurées par les spécialistes qui veillent au grain. Et le Dauphiné Libéré (financé par le lobby nucléaire) distille inlassablement les incidents.

Nous pensons qu’après Tchernobyl (accident de 1986) les nucléocrates de l’AIEA [1] ont testé des techniques de gestion de crise dans toute la zone de l’accident (Biélorussie et Ukraine) : contrôle des médias, contrôle des scientifiques (médecin et technicien), allant même jusqu’à falsifier les chiffres et fagociter l’OMS (voir les information sur le site de la CRIIRAD).

Dans la zone d’habitation proche des centrales, les populations sont des cobayes qui permettent à la médecine et aux industriels de tester les méthodes de dépollution des sols, de filtrage des eaux, de refroidissement et de démantellement des centrales. Tout ceci avec les populations présentes sur les lieux. Celles-ci additionnent les cancers et les malformations ; comment les élus, cobbayes nourris par le nucléaire, peuvent-ils réclamer une enquête épidémiologique ! Et que penser des « jumpers » qui nettoyent le matériel et qui restent plus longtemps dans des zones dangereuses (danger d’irradiation) pour des paris et des concours « à celui qui reste le plus longtemps ».

Au cours de la réunion au Laboratoire du vendredi 8 juin l’assistance apprenait que la mairie de Cruas recoit pour chaque individu 9000 euros par an du complexe EDF, que certaines fois les récoltes de pomme de terre sont achetées très cher par la centrale (peut être pour la cantine du personnel).
Ces sommes fabuleuses permettent d’acheter toute contestation et la paix sociale. D’ailleurs à Cruas et à Saint-Paul-les-trois-Chateaux les complexes sportifs sont disproportionnés pour la population locale.

Le cadre est posé et il est inadmissible que des nouvelles centrales puissent être construites.

La lutte contre ce lobby nucléaire

Les solutions de la lutte collective sont à inventer en sachant qu’il faut innover et marcher ensemble sans esprit de conccurence. La lutte doit aussi se faire contre les lignes THT [2] existantes qui « grésillent le matin à la rosée » et passent au-dessus des lotissements neufs de St Marcel et de Chateauneuf d’Isére par exemple.

Les dégats causés par l’exploitation de l’énergie nucléaire sont là, et nous sommes la génération sacrifiée sur l’autel de la consommation et du progrès scientifique. ASSEZ ! L’horreur doit se terminer.

Comment faire pour que les générations futures ne soient pas sacrifiées pour le progrès et le profit ?