Il s’agit de mettre un coup d’arrêt à la politique de casse du droit du travail et
de précarisation du salariat, avec le retrait pur et simple des CNE et CPE. Les
fonctionnaires ne resteront pas protégés très longtemps, face à cette remise en cause
globale des garanties collectives ! Nous sommes tous concernés !
Il s’agit d’obtenir également, le retrait de la loi sur « l’égalité des chances » qui
instaure l’apprentissage à 14 ans et le flicage des classes populaires avec les «
contrats de responsabilité parentale ». Nous ne voulons pas de cette école à deux
vitesses qui se précise à chaque nouvelle initiative de ce gouvernement de casse
sociale !
Il s’agit aussi de mettre en avant les revendications propres à notre secteur. Les
occupations d’établissements scolaires qui se multiplient ces derniers jours, de
Lille à Marseille en passant par le 93, nous en démontrent encore plus la nécessité.
Contre l’asphyxie budgétaire et les suppressions de postes, contre le licenciement
des personnels précaires, contre les attaques sur les statuts des personnels
(TOS,certifiés.), contre la dérive réactionnaire. On se mobilise ! Le gouvernement
est sur la défensive, profitons-en !
La FTE CNT est entièrement solidaire du mouvement qui touche actuellement
plus de la moitié des universités. Ses sections syndicales du Supérieur,
regroupant salariés et étudiants, y participent activement. La grève (dont celle
des personnels en grève reconductible comme à Paris III) et l’occupation des
campus sont justifiées par l’intransigeance gouvernementale et nous
dénonçons la répression qui va grandissante à l’image de l’évacuation de la
Sorbonne vendredi dernier. Le gouvernement n’a que les mots « dialogue
social » à la bouche mais la matraque à la main !
Nous ne laisserons pas la jeunesse seule en lutte ! En conséquence, nous
appelons l’ensemble des collègues à la grève le jeudi 16 mars et à rejoindre les
manifestations étudiantes-lycéennes. Nous appelons aussi à participer massivement
aux manifestations unitaires du samedi 18 mars.
Même s’il ne faut négliger aucun moyen de pression sur le gouvernement, nous
déplorons que le succès de la journée du 07/03 n’ait pas débouché rapidement sur une
nouvelle journée de grève interprofessionnelle.
Il est illusoire d’attendre quoi que ce soit de directions syndicales frileuses et
immobilistes, organisons-nous dans des organes de luttes (collectifs, comités de
grève.) combatifs et démocratiques.
Dans l’épreuve de force engagée, il est maintenant nécessaire de durcir le ton et de recourir à la grève jusqu’à satisfaction.
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