Nous connaissons déjà les intentions offensives de Macron contre le code du travail et nos conditions matérielles d’existence. Ne lui laissons aucun délai pour appliquer ses mesures antisociales : le temps est à la mobilisation, pas à la négociation !
- La loi El Khomri permet aux accords de branche et d’entreprise de s’appliquer même en étant moins favorables aux travailleurs que le code du travail. Macron prévoit d’étendre ces abus aux salaires et au temps de travail : c’est la fin du SMIC et des 35 heures.
- En plus du salaire direct, c’est le salaire différé qui est attaqué (ce qu’on appelle les cotisations sociales). En passant une part du salaire différé au salaire direct, Macron désire fragiliser et condamner à terme notre système de protection sociale : assurance chômage, assurance maladie et hôpitaux, allocations familiales, retraite, etc : toutes les aides sociales en souffriront.
- Avec 120000 suppressions de postes dans la fonction publique, les fonctionnaires des collectivités territoriales mais également de l’Éducation nationale n’ont qu’à bien se tenir. Ces suppressions rendront caduques ses promesses de réduire la taille des classes scolaires.
- Comme ses prédécesseurs, Macron entend renforcer la présence militaire française en Afrique et les politiques sécuritaires en France : balade en blindé, voyage au Mali s’inscrivant dans l’impérialisme français, prolongation de l’état d’urgence, renforcement des pouvoirs de la police, nomination de Gérard Collomb ministre de l’Intérieur...
- La construction de plus de prisons ne servira non pas à les désengorger mais à emprisonner plus de personnes précaires, dans le cadre de la criminalisation de la précarité et de la pauvreté.
- En plafonnant les indemnités prud’homales, Macron souhaite donner les pleins pouvoirs aux patrons pour licencier abusivement les salariés.
Etc.
Comme toujours, ces attaques toucheront plus durement les plus précaires d’entre nous, les femmes et les personnes issues de l’immigration : notre solidarité envers eux et elles doit être sans faille.
Syndicalistes et associations, jeunes et moins jeunes, précaires, nous devons tou·te·s passer outre l’inertie, la division et le sectarisme pour passer à l’offensive dès maintenant.
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