Le 13 octobre 2012, le collectif d’Indymedia Londres annonçait la fermeture de son site après 13 ans de participation et une tentative pour faire évoluer ce modèle de site. Dans ce texte, le collectif explique ce qui l’a amené à prendre cette décision. Une contribution intéressante à une réflexion sur ce qui a été expérimenté ces dernières années et les défis à relever aujourd’hui.
Farewell from Indymedia London
Ces 13 dernières années, Internet et la façon dont les gens l’utilisent a énormément changé. Sur de nombreux aspects, Indymedia a gagné, parce qu’il a lancé des manières de faire qui sont devenues courantes aujourd’hui.
Le lancement d’Indymedia a ouvert de nouvelles perspectives, techniquement, socialement et politiquement. Alors que les blogs n’avaient pas encore décollé, le fait de fournir aux gens la possibilité de publier leurs propres informations et reportages multimédias sur les manifestations et les luttes sans avoir besoin de s’identifier changeait la donne. Ce modèle de « publication ouverte » ou de « média direct » permettait à chacun d’ajouter sa voix à la création collaborative d’informations, défiant ainsi la domination du journalisme d’information à une seule voix. Le but était de diminuer la frontière entre reporter et participant, entre producteurs actifs et spectateurs passifs, de montrer que tout le monde avait la capacité d’être journaliste et de s’exprimer.
>Dimanche 14 avril - Concerts de Rel Soli, Tinaa, M4uv3 avec le Printemps Libertaire
Le Week-End Zinc à Dit : Verbe 2 rue c’est 3 jours de festivités dédiés à la langue, au gros son et à la façon de verbaliser nos luttes ! Sous forme de rap, slam, hip-hop, soul, bass... Bref, ça pulse, ça jam et ça punch au Zinc à Dit ! Première édition d’une forme qu’on aimerait récurrente.
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