Depuis 2012, et plus encore depuis la bataille de Kobanê, un projet révolutionnaire mené au Kurdistan nous a rappelé aux fondements des luttes pour l’égalité entre les femmes et les hommes, pour la commune, pour l’internationalisme et la séparation du politique et du religieux. Au Rojava, cela fait huit ans qu’une révolution a lieu au milieu de la guerre et les femmes en sont les actrices majeures. Ce qui se passe là-bas ne peut qu’interroger les féministes d’ici, à une période où le légalisme et les analyses identitaires obscurcissent la distinction fondamentale entre projets réformistes et construction d’une révolution sociale. À l’heure où le Rojava lance un appel international contre les fascismes, au moment où il est menacé de toutes parts, il est essentiel qu’en tant que féministes révolutionnaires nous soutenions leur parole et leurs combats. Il ne s’agit surtout pas de glorifier un héroïsme magnifié, et donc inatteignable, mais au contraire d’inviter à mener de manière conséquente la réflexion dans laquelle leur lutte engage les nôtres, malgré les situations différentes et les points de vue critiques. À partir de leur expérience, poser la question la plus complexe de la façon la plus simple : qu’est-ce qui peut réellement transformer la société ? C’est aussi parce que ce sont surtout les femmes qui sont aujourd’hui attaquées dans les zones reprises aux forces kurdes du Rojava que nous nous devons de les soutenir.
>Rassemblement pour Gaza, pour la Palestine Samedi 20 avril - 15h Place des Terreaux - Lyon
Ce gouvernement criminel parce qu’il subit des pressions internationales (trop souvent verbales) a bombardé le 1er avril l’ambassade d’Iran à Damas, prenant délibérément le risque d’une extension du conflit, en espérant détourner l’attention de ses crimes génocidaires en Palestine.
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