Le 12 mars 2017, cela fera 5 ans que l’ancienne station de zoologie expérimentale de l’Université de Genève située du 154 route de Malagnou (Chêne-Bougeries) a été investie par un groupe de squatters. Qu’est-ce qui poussa un collectif d’étudiants et de personnes en formation à passer outre la sacro-sainte propriété privée ? Sans doute une volonté de dénoncer la situation indécente d’une Genève à deux vitesses où les coûts prohibitifs des logements contribuent à paupériser une partie croissante de la population. De plus, le bâtiment se trouve à côté d’une autre maison collective appartenant à la coopérative CIGUË, ce qui ressemblait presque une provocation quand on connaît la longueur de la liste d’attente pour s’y loger. La taille exceptionnelle de Malagnou lui a permis d’être un lieu de rencontre et d’activité diverses qui a contribué à développer un tissu de contact alternatif à Genève. Ici, pas de nostalgie, nous sommes de toute façon trop jeunes pour avoir connu « l’âge d’or » de la doctrine Haegi (quand Genève était l’une des villes les plus squattées d’Europe). Néanmoins, des maisons collectives comme Malagnou contribuent à restaurer des rapports humains dans une ville tendant à l’asphyxie.
>Ce n’est pas compliqué : une note pour aider à comprendre la Syrie
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