« La ruine est un symbole important en ce qu’elle permet l’exposition publique de l’occupation et de la domination : elle témoigne de la présence du pouvoir colonial, y compris quand le colonisateur lui-même est invisible. »
Eyal Weizman est peu connu en France. Hors le brillant À travers les murs (dont Article 11 parlait ici), traduit aux éditions La Fabrique en 2008 et consacré à « l’architecture de la nouvelle guerre urbaine », l’œuvre de ce théoricien israélien de l’architecture et de l’urbanisme y reste en grande partie inédite. C’est un tort, tant ses analyses des différentes composantes (architecturale, législative, militaire, etc.) de l’occupation israélienne éclairent la guerre en cours.
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