Occupation et blocage de l’usine Kem One de Saint-Fons
L’ex-pôle vinylique d’Arkema, devenu Kem One en juillet 2012 est en redressement judiciaire depuis le mois de mars. Le tribunal de commerce doit statuer jeudi 12 décembre sur le sort des 1 300 emplois menacés.
Il s’agira, pour les magistrats, de faire un choix entre l’un de deux candidats repreneurs du groupe :
le fonds américain OpenGate Capital
l’industriel français Alain de Krassny,
ou encore, dernière éventualité, qu’aucun repreneur ne soit jugé valable pour remettre à flot cette entreprise chimique de production de PVC.
Lors l’assemblée générale de mardi, l’occupation des cinq sites de production dont l’usine de Saint-Fons a été votée dans l’espoir d’influer sur les décisions des magistrats.
Après la mise en place d’un plan de sauvegarde de l’emploi et l’exigence de certaines conditions posées par les deux candidats repreneurs concernant notamment l’apurement des dettes contractées par ce groupe et les termes des contrats commerciaux le liant à ses principaux fournisseurs (EDF, Arkema, Total) l’avenir de Kem One reste encore très incertain.
Et ce malgré les paroles du préfet Carenco qui participe au débat et veut se montrer confiant .....et qui, bien entendu, met en garde les grévistes contre un possible effet délétère de leur mobilisation.
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