En Grèce, en Algerie, en Argentine et ailleurs, le 10 a été declaré jour de resistance contre le durcissement du capitalisme et des systèmes d’oppression. A Genève, siège de nombreuses multinationales climaticides, plaque tournante du négoce de matières premieres, réservoir mondial d’argent taché de sang, les symboles d’oppression ne manquent pas.
Cette nuit, nous avons choisi l’OMC. L’organisation mondiale du commerce, ou plutôt l’organisation mondiale criminelle, héberge les réunions qui dictent les règles du jeu du système économique. Ici, tout n’est que marchandise et ressources consommables. Nourriture, pétrole, métaux, êtres humains ne sont que les composantes d’une équation dont le seul but est l’accumulation de capitaux. Les grattes-papiers représentants des multinationales, des Etats et des marchés financiers décident de la valeur du monde, de qui va vivre et de qui va mourir.
Cette nuit, nous avons symboliquement repris la façade genevoise du bâtiment. Nous avons choisi l’action directe par nécessité. Nos démocraties ne sont que simulacres masquant la reproduction des élites, tant politiques qu’économiques. Les taches de peinture que nous avons laissé ce soir sur l’OMC sont nos bulletins de vote.
>Rassemblement pour Gaza, pour la Palestine Samedi 20 avril - 15h Place des Terreaux - Lyon
Ce gouvernement criminel parce qu’il subit des pressions internationales (trop souvent verbales) a bombardé le 1er avril l’ambassade d’Iran à Damas, prenant délibérément le risque d’une extension du conflit, en espérant détourner l’attention de ses crimes génocidaires en Palestine.
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