Nous le rappelons : c’est une occupation ! On attend un hébergement, on cherche un toit définitif. Ici les conditions sont difficiles, on doit partager les chambres, on a pas le choix. Mais avec cette chaleur heureusement qu’on a un toit. On s’est installées, on a fait des travaux, on vient de nettoyer le jardin ! On est à l’abri, pas de violences, pas de harcèlement, c’est plus propre que la rue. On se sent mieux ici que dehors où on vit beaucoup de choses terribles. Entre nous on se sent en sécurité, on est mieux que dehors avec les violeurs.
Ce bâtiment appartenant à la Métropole a été laissé à l’abandon, puis squatté, puis évacué pour un projet immobilier... La Métropole l’a alors vendu au bailleur Grand Lyon Habitat, pour qu’il reste vide encore 2 ans ! Cet été la Métropole annonce qu’elle arrête les mises à l’abri des femmes et les familles. Pourquoi est ce qu’elle n’a pas utilisé ce bâtiment et tant d’autres pour de l’hébergement ? Que font les élu.es de la métropole qui sont pourtant dans le conseil d’administration de Grand Lyon Habitat ?
Nous avons peur pour la suite. Nous sommes sans nouvelles de la Mairie de Lyon qui nous a promis 60 places pour fin août. Depuis le début de l’occupation, nous essayons de contacter GLH, la Métropole, les mairies, pour discuter de la situation et trouver des solutions mais nous sommes sans réponses. Nous avons reçu une assignation au tribunal mercredi 24 juillet pour un procès le vendredi 26 juillet I ! Heureusement notre procès a a été reporté au 23 août, au tribunal judiciaire de Lyon, rue Servient.
NOUS APPELONS À UN RASSEMBLEMENT LE VENDREDI 23 AOÛT À 9H DEVANT LE TRIBUNAL POUR NOUS SOUTENIR !
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