En quatrième de couverture, l’auteur est ainsi présenté : "Gérard
Amate n’aime pas l’Etat. Il est libraire à Lyon."
En réalité, il bosse à la Gryffe, excellent établissement au
demeurant, sis 5 rue Sébastien Gryphe, dans le 3e.
On y trouve son livre, ce qui n’est pas le cas dans toutes les
librairies lyonnaises : l’ouvrage est mal distribué et superbement
ignoré par la presse.
On la comprend.
Il parle d’elle.
Car le sujet du bouquin n’est pas la Corse, ni l’irrédentisme
insulaire, et encore moins le terrorisme.
Le bouquin raconte le procès en appel à l’issue duquel Yvan Colonna
prit perpette et 22 ans de sûreté, sans preuve, sans aveux, contre
l’avis des expertises légales qui l’innocentaient, et contre les
dépositions des témoins directs du crime, jurant qu’il n’était pas
l’assassin.
Le tout rapporté par différents médias, tels que le Figaro,
France-Soir, Libération ou le Nouvel-Obs, sans oublier le Monde et le
Parisien.
Sous le scalpel, une vérité apparait : le parti politique le plus
acharné à perdre Colonna ne fut pas l’UMP mais le PS.
Et les plus ardents défenseurs de la raison d’Etat contre les
immortels principes de 89, et ses libertés démocratiques, furent
Libération, le Nouvel Obs, l’Humanité et, en définitive, Le Monde,
après quelques hésitations.
Comme on pouvait s’y attendre, « L’Affaire Colonna » fait un tabac en Corse.
Il vengera à Lyon ceux qu’une vieille addiction entraine à lire encore
le quotidien des Rothschild et de Laurent Barbichette.
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