La loi CESEDA pousse à la marchandisation du mariage

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Une loi de désintégration sociale

Il est temps de dénoncer un phénomène, certes pas nouveau, mais qui ne cesse de s’amplifier et que nous devons à la loi RESEDA devenue loi CESEDA. Cette loi ferme toutes les vannes, l’émigration naturelle depuis le début de l’humanité ne peut se faire. Pourtant nombre de personnes décidées à quitter leur pays pour des projets légitimes de vie meilleure cherchent des solutions et les trouvent par la l’unique voie encore possible : le mariage.

Dans le but de lutter contre les mariages pour papiers, cette loi prévoit donc d’augmenter la durée de vie commune, elle passe de deux années à quatre. Messieurs les parlementaires ont voté pour sans se douter probablement, ce qui ne les excuse en rien, des effets dramatiques produits sur une population déjà bien mal en point. Cette population française, pauvre, discriminée, née de l’émigration, devient une véritable proie pour les émigrés en quête de légalisation de leur situation. La chasse est ouverte. Personne ne saurait en tous les cas pas moi les incriminer.

Aujourd’hui en France des mariages sont prononcés pour des sommes ahurissantes allant jusqu’à plus de 15 000 € et le marché ne cesse d’augmenter. Une véritable foire aux bestiaux. Aussi nous enfants d’émigrés, petits-enfants d’émigrés filles, garçons, femmes et hommes sommes devenus marchandises.
Des organisations et organisateurs de ces mariages fleurissent. Dans nos boîtes aux lettres, nous recevons des demandes, des gens sonnent à notre porte. Comment résister à ces sommes si alléchantes quand on ne dispose pas d’argent pour survivre ? Comment des jeunes filles et garçons français poussés par leur famille souvent désireuses de conserver les « traditions » peuvent-elles, ils résister à de telles pressions ? Mais à ces questions là nos parlementaires n’ont pas réfléchi, et pourtant vous êtes messieurs les principaux responsables de ces faits. Cette loi va à nouveau écarter du champ de la mixité sociale un pan de la société. Une partie de la population française et bien entendu la plus pauvre, moins éduquée, mal informée, plus fragile est et sera contrainte à l’enfermement.

Cette loi feint de se confronter aux vrais problèmes, cette loi contredit et chasse tout idée d’intégration. Poussés à vivre dans l’illégalité, la peur d’être dénoncés, d’être surveillés, enquêtés, interrogés, nous vivrons repliés sur nous-même et développerons cet esprit « communautariste » si redouté.

Comment des enfants déjà nés ou à venir peuvent-ils évoluer dans un contexte où leurs parents vivent sans cesse dans cette angoisse, dans les mensonges obligatoires, dans les silences imposés. De ce type de contrat, des histoires sordides et dramatiques intrafamiliales éclatent mais que l’omerta empêche de divulguer. Que donnera cette génération vivant dans ce magma ? Cette loi fabrique la violence à haut niveau, enfonçant des familles, des communautés entières ; cette loi enferme les gens, les tire vers des profondeurs abjectes sans espoir de retour.

Je vois aujourd’hui des jeunes femmes étrangères, à peine sortie de leur adolescence, accompagnées des vieux messieurs cherchant de la chair fraîche, tendre et soumise. Cela ne vous rappelle pas le « bon vieux temps des colonies » ? Je vois des messieurs, « français de souche » , aux goûts pervers, mariés à des jeunes femmes avec enfants s’offrir ainsi une apparence auprès de leurs amis, familles, collègues, voisins... ces derniers bien entendu se faisant payer pour ce contrat, cela ne vous dégoûte pas ! Moi si et plus encore.

Loi barbare dans sa répugnante réalité vécue à la « cour des miracles ». Voilà votre loi, messieurs nos politiques, et maintenant ne nous parlez pas de civilisation, d’intégration, droits de l’homme, solidarité, citoyenneté, d’égalité,... pour nous désormais toutes ces belles idées ne sont que mirage auxquel nous n’aurons pas accès et vous en êtes les responsables.

Les lois sont faites, on me l’a toujours appris, pour protéger les plus faibles et parfois contre eux-mêmes, mais plus dans votre société. Elles ne sont pas pour nous, alors ne vous étonnez pas de constater une augmentation de « ghettoïsation » des esprits, vous en êtes les auteurs. Par cette dernière, vous écartez de la société, vous écrasez une partie de vos concitoyens et mettez en réel péril l’équilibre de notre société par vos irresponsabilités.

Cessez de nous prendre pour cibles, cessez votre hypocrisie doublée de mépris, d’arrogance, d’indifférence et de faux-semblants envers nous. Je vous rappelle au passage qu’il s’agit de 10 millions de personnes nées d’origines étrangères mais françaises.

Rendez aux émigrés leurs titres de séjour pour travail.

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