La systématisation et la généralisation des assassinats, des tortures, des mauvais traitements, des déplacements forcés, de la surpopulation dans les prisons colombiennes, des détentions de défenseurs des droits humains, la stigmatisation et la judiciarisation des organisations sociales qui réclament pacifiquement et dignement des droits et des garanties et qui sont qualifiées de terroristes par l’État colombien, ainsi que la consécration de ressources économiques immenses à la guerre au détriment de l’éducation et de la protection de l’enfance colombienne ont été dénoncées comme des pratiques constantes de violation des droits humains par le gouvernement de ce pays sud-américain..
C’est ce qu’ont dénoncé, ce mercredi 26 mars, diverses organisations internationales qui veillent à la défense des droits humains et la représentante du gouvernement suisse devant l’ONU, lors de la 25e session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU dont le siège est à Genève en Suisse et devant lequel la Haut Commissaire, Navi Pillay, a présenté un rapport dans lequel, bien qu’ayant souligné l’action de l’État dans la recherche d’une issue négociée au conflit armé interne, elle s’est montrée dure et sévère dans ses recommandations exhortant le gouvernement à s’acquitter “ avec détermination de ses obligations internationales en ce qui concerne la réalisation progressive des droits économiques, sociaux et culturels” et le priant “d’élaborer et d’appliquer une politique qui assure la représentativité à tous les niveaux des institutions publiques sur la base de l’ethnie, du genre, entre autres critères. ”
Par Eliecer Jiménez Julio, Genève, Suisse
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