Rien qu’à Limoges, l’armée occupe militairement l’espace public. Conjointement, la ville de Limoges s’était pourvue de 145 caméras de vidéo-surveillance reliées 24h sur 24h aux keufs (municipaux, nationaux et baqueux). Comme pour ne pas manquer une miette du spectacle, ils ont mis en fonction des drônes et des hélicoptères pour parfaire la surveillance...
Avec tout cet attirail, la flicaille se sent forte et le montre. Elle amende, insulte, frappe et arrête. Mais pas n’importe qui non plus... Elle cible ! Les travailleur.ses du sexe, les précaires, les personnes racisées, etc.
J’ai jamais entendu autant de potes me dire qu’ils se font faits insulter, verbaliser ou frapper par les shtars ! Et pourtant, ne crois pas que c’était quelquechose d’inhabituel !
Ils l’avaient rêvée, ils l’ont eue... la possibilité légale de contrôler toute la population. Rien d’étonnant qu’en généralisant le pouvoir de contrôle des forces de l’ordre, il y ait de « bavures ».
[...]Hier à Beaubreuil...
Hier à Beaubreuil, un daron s’est fait éclater par la BAC (comme à leur habitude) . Un habitant nous dit qu’il n’est pas étonné. Car, depuis le début du confinement la police insulte tout le monde : « les employés de Limoges Habitat (office HLM), les passants, tout le monde ».
Les circonstances de l’agression ne sont pas claires mais ce qui est sûr c’est la violence des flics.
Ils auraient tirés des coups de flash-ball et des grenades de désencerclement.
Comme d’hab, les médias relayent l’information avec la version des flics. Notamment par la voix du syndicat Alliance qui déblatère sa haine contre les quartiers... La « zone de non-droit » c’est vous les gars !
>Nouvelle affaire de violence policière de la BST à Vénissieux

Un an après les violences commises par la BST sur un jeune devant un tabac de Vénissieux, la BST a de nouveau agressé une personne qui circulait en 2 roues sur le boulevard Ambroise Croizat ce mercredi 25 juin.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info