Réaction du collectif des personnels de Lyon 2 aux pressions exercées sur Alice Verstraeten, étudiante-enseignante, suite à sa prise de position publiée sur Rebellyon concernant les violences policières et des vigiles, le caractère totalement anormal de la manière dont s’est effectuée la reprise des cours.
Au-delà d’une certaine ré-écriture des évènements de protestation contre la loi LRU qui ont eu lieu tout au long du mois de novembre par la présidence de Lyon 2, le communiqué (signé par un vice-président, Jean-Claude Rabier, et diffusé hier, mardi 18 décembre 2007 aux personnels comme aux étudiants) met en cause de façon individuelle une étudiante-enseignante (doctorante, allocataire-monitrice), dont le seul tort est d’avoir exprimé, publiquement, son analyse du mouvement contre la LRU à Lyon 2.
Outre que ce communiqué de la présidence témoigne d’une conception unilatérale des moyens de communication, il adresse à chacun-e (dans chaque boîte électronique) une dénonciation dont l’ampleur n’a plus aucune commune mesure avec l’expression initiale incriminée. C’est donc bien à un pilori moderne et électronique que notre collègue est clouée.
Cette tentative d’intimidation est inacceptable et toute tentation de poursuivre par quelque moyen que ce soit la répression du mouvement de protestation contre la loi LRU sous des formes indignes et lâches rencontrera une résistance collective. Nous appelons à la cessation immédiate de ce type de mise en cause, et assurons la Présidence de Lyon 2 du maintien de notre mobilisation contre la loi LRU et de notre vigilance à ce que personne - quel que soit son statut - ne soit puni d’avoir participé au mouvement, conformément d’ailleurs à l’engagement pris par la présidence de Lyon 2 durant le mouvement.
Collectif de mobilisation des personnels de Lyon 2 contre la LRU
PS : nous demandons la publication de ce message sur le web étu.
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