Face à la violence sociale, la révolte des jeunes des quartiers est
légitime. Or, la réponse de l’État est toujours plus de répression :
* 5200 interpellations, près de 800 condamnations à de la prison ferme, et souvent des violences policières suite aux révoltes des banlieues
* l’état d’urgence a été levé mais les dispositifs sécuritaires existants (L.S.I., L.S.Q., lois Perben, plan vigipirate...) permettent les mêmes atteintes aux libertés individuelles : restriction au droit de se rassembler et de circuler, perquisitions sans mandats juridiques, fichages, pleins pouvoirs à la police...
* instrumentalisation de la misère : contrôle des allocations familiales, expulsion des logements, lutte contre les chômeurs, précarité et pressions sur les salaires...
* multiplications des rafles de sans papiers, durcissement des lois sur l’immigration, renforcement de l’Europe forteresse, expulsions du territoire...
* projet de loi anti-émeute et projet de loi anti-terroriste : autorisation du tir à balle réelle, création du délit de refus de dispersion dans une manifestation ...
* Cour d’appel de Lyon : des peines presque toujours plus lourdes qu’en 1re instance, des décisions contestées par les médias et les professionnels
La réponse à l’urgence sociale ne doit pas être la prison et
l’installation d’un État policier
MANIFESTATION Samedi 21 janvier
départ à 14h30 des 24 colonnes
(devant la cour d’appel de Lyon, quai Romain Rolland)
Boissons chaudes et bouffe à l’arrivée Place Bahadourian vers 17H00
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