Maurice Rajsfus : Je n’aime pas la police de mon pays
« Dans un pays où la police parle bien plus de ses droits que de ses devoirs, quel espace de liberté peut bien subsister pour les citoyens ? Ces droits revendiqués par les policiers ne peuvent que signifier, parallèlement, le renoncement à la critique quant à la qualité de leurs activités. Lorsque la parole du policier ne peut être réfutée, c’est toute la liberté d’expression qui se trouve mise en cause […]. Il est nécessaire que des témoins ou des observateurs se fassent entendre. C’est le rôle qu’a tenté de jouer, depuis le printemps 1994, l’Observatoire des libertés publiques et son bulletin mensuel Que fait la Police ? Avons-nous réussi à décrire les aspects malfaisants de la police et à sensibiliser les esprits ? Peut-être pour une minorité. Sans doute pas pour le plus grand nombre. Est-ce une raison pour renoncer ? Sans doute pas ! »
La suite à lire ici, et à écouter avec un entretien radiophonique réalisé par Radio Libertaire le 14 février 2020 avec Maurice Rajsfus, Farid El Yamni, frère de Wissam, battu à mort par la police de Clermont-Ferrand en 2012, et deux représentants du collectif de familles de victimes de la police, Vies Volées, dont Fatou Dieng, l’une des sœurs de Lamine Dieng, tué par des policiers du 20e à Paris en 2007.
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