Né en 1965 en Iran, Hamid devient militant politique à 14 ans. Pour cela, il est arrêté et condamné à mort quand il a 16 ans. Étant donné son âge, cette peine est commuée en détention à perpétuité. Après de nombreuses manifestations internationales suite aux massacres dans les prisons iraniennes, Khomeiny décide de libérer tous les détenus politiques. Hamidreza sort donc de prison le 11 février 1989.
Il reste en Iran et est arrêté de nouveau en 1994 près de la frontière turque. Il est de nouveau torturé mais faute de preuves, il est relâché après 3 mois de prison. Hamid décide de rester en Iran et de continuer ses activités politiques.
En 1998, il choisit de venir en France pour continuer ses études de droit. En 2001, la préfecture refuse sans explication de lui renouveler son titre de séjour. Il demande l’asile politique.
Aujourd’hui, on lui refuse ce droit et on menace de l’expulser vers l’Iran.
Compte tenu des risques qu’il encourt dans ce cas là, nous demandons des papiers pour Hamidreza le plus rapidement possible.
Aucune décision ne peut être en contradiction avec l’article 33 de la convention de Genève qui interdit l’expulsion ou le refoulement d’un réfugié « sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté seraient menacées en raison de sa race, de sa religion , de sa nationalité , de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions publiques », article qui correspond totalement à Monsieur SAIIDIAN.
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