Les libertaires ont été politiquement les premiers à critiquer la religion de façon radicale et à combattre l’idée d’un quelconque « Être Suprême ».
Face à la reprise en main du pouvoir politique à tous les niveaux, dans un contexte de libéralisme et de mondialisation où le capitalisme est présenté comme seul horizon indépassable, la religion reste pour l’État la meilleure façon de contrôler les esprits, le seul supplément d’âme idéologique à offrir.
L’obscurantisme religieux revient partout dans le monde, instrumentalisé par les médias et les politiques, particulièrement chez nous où l’Église catholique repart à l’offensive.
À l’émancipation individuelle, l’Église catholique oppose un rejet constant de toutes les libertés : libertés d’expression, de pensée, de critique, de croyance ou d’incroyance, de pratiquer une sexualité libre, de se doter d’une organisation sociale ou politique sans allégeance ou pacte avec le catholicisme, et surtout la liberté de se déclarer libre de tout assujettissement à une transcendance imaginaire.
Il est temps à nouveau pour les libertaires, libre-penseurs, athées, de réaffrmer haut et fort notre rejet de toutes les religions et de confirmer ouvertement les fondements de notre athéisme.
La rencontre avec Jocelyn Bézencourt, auteur de « Contre Benoît XVI, le Vatican ennemi des libertés » sera l’occasion de discuter à partir de son livre de l’athéisme et des véritables positions du Vatican sur de nombreux domaines.
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