Depuis l’origine, l’embrigadement nationaliste et patriotique dès le plus jeune âge est une préoccupation essentielle de tous les États. Hier c’était les « bataillons scolaires » ou les « Chantiers de la Jeunesse », aujourd’hui le SNU prend la relève.
Détournements de mineurs
Charles de Fraycinet, délégué à la guerre en 1870, aspire à la revanche et instaure en tant que chef du gouvernement les « bataillons scolaires » en 1882, avec une préparation militaire : exercices physiques, chants patriotiques, initiation aux défilés.
Un siècle plus tard, Charles Hernu, reste inspiré par son incorporation à l’âge de 20 ans dans les « Chantiers de Jeunesse », créés par Pétain en juillet 1940. Ses responsabilités en 1944 de délégué de la « Propagande ouvrière » pour le département de l’Isère lui vaudront plus tard un article titré « Veni Vidi Vichy ».
Ministre de la Défense de François Mitterrand en juillet 1982, il affirme martialement : « Il faut arriver à l’armée préparés par l’école, le lycée et l’Université. Il faut une symbiose avec l’Éducation nationale : améliorer l’information des jeunes gens et des jeunes filles sur les nécessités de la défense, mais aussi cesser de voir dans les manuels scolaires des passages scandaleusement antimilitaristes. »
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