Tract distribué autour du quartier de La Chapelle par des personnes solidaires participant à la lutte des migrant-es de La Chapelle
Le 2 juin 2015, les centaines de migrants et de migrantes qui s’étaient « installé-es » sous le pont du métro à La Chapelle en ont été expulsé-es, lors d’une opération de police présentée comme « humanitaire » par la Mairie de Paris.
Une petite partie des migrants a été prise en charge dans des hébergements d’urgence ou des CADA, la majorité est restée à la rue.
Une solidarité de quartier s’est rapidement mise en place face à cela, migrant-es et personnes solidaires tentant depuis de se regrouper, de s’organiser et de construire un rapport de force et de solidarité, en dépit de la traque policière et des difficultés pratiques et quotidiennes de survie.
À chaque nouvelle occupation d’un espace public ou d’un bâtiment, la répression s’est abattue durement, que ce soit à coups de matraque ou par la carotte humanitaire, en faisant miroiter aux gens des promesses d’amélioration de leur sort au cas par cas, promesses souvent non tenues.
Mairie et État souhaitent rendre invisibles celles et ceux qu’ils considèrent comme des indésirables et tentent par tous les moyens de les disperser pour casser la force collective : tentatives de divisions, arrestations, placement en centre de rétention, éparpillement dans des hébergements d’urgence non pérennes.
>Un certain été 1996, la lutte du collectif de sans papiers de Saint-Bernard
Ce texte retrace la lutte mené par un collectif de sans-papiers pour obtenir leur régularisation via notamment l’occupation de l’église Saint-Bernard (Paris) de juillet à aout 1996. Il est tiré de l’introduction du livre Liberté pour tous avec ou sans papiers - Une lutte contre la machine à...
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