Pot de départ de l’équipe présidentielle de Lyon 2 mardi 18 décembre

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Novembre2007-...(LRU et retraites) 15 compléments

Pot de départ de M. Alexis Chvetzoff, vice président, et M. Claude Journès, président, mardi 18 décembre 2007 sur le forum du campus de Lyon 2- Bron. Repas festif et convivialité....

Nous sommes fièr-es de vous annoncer le départ de :

    • M. Alexis CHVETZOFF, vice président.
    • M. Claude JOURNES, président. [1]

- Nous tenons, tout d’abord à les remercier de leurs soutiens envers le mouvement contre la LRU, et les étudiant.es mobilisé.es. Ainsi qu’envers les associations culturelles, les syndicats étudiants, aux renseignements généraux et à la section 11/5 des gardes mobiles.

- Nous les remercions pour les locaux offerts, le soin apporté à nos affaires et notre matériel, et pour leur prévenance quant à notre confort. Enfin, nous tenons à les remercier de leur honnêteté, leur clairvoyance, leurs bonnes paroles et leur sympathie à notre égard, et leur soutien inconditionnel à notre mouvement.

- Nous sommes attristé.es de leur départ, mais nous saurons nous souvenir d’eux, lors des prochains mouvements qui s’annoncent, nous l’espérons nombreux, suite aux promesses de réformes de Madame Valérie Pécresse.

- Pour cela nous vous convions tous et toutes à un repas, le mardi 18 décembre à 11h sur le forum du campus de Bron, pour leur souhaiter une bonne retraite (ou pas). On peut se cotiser pour offrir à chacun d’eux un joli placard...

Notes

[1La démission de messieurs Journès et Chvetzoff a été votée par les AG des deux campus, suite à la destruction des locaux associatifs et syndicaux de Bron, les interventions de CRS, la censure du Web-étu, les haies de gardes mobiles, les vigiles privés, etc.

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  • Le 18 décembre 2007 à 03:27

    7 ème jour de grève de la faim pour 5 étudiants de Montpellier
    plus d’infos ici : http://www.montpellier2.info
    peut-être à mettre en première page, non ?

  • Le 17 décembre 2007 à 15:26

    On avait pas programmé jeudi dernier une espece d’AG d’organisation de la suite du mouvement a 18h30 aujour’hui ? si c’est le cas, on se retrouve ou ?
    Mais peut etre que je me trompe, mais il me semblait bien poutant.

  • Le 17 décembre 2007 à 14:14, par ferker

    voui aujourd’hui, pour faire la fiesta demain midi à Bron :-))

  • Le 17 décembre 2007 à 13:34

    Et à Lyon, y en a qui font la grève de la faim ?

  • Le 17 décembre 2007 à 09:27

    et bien, si tel est ton souhait : Do It Yourself !

    Parceque nous on fait ce qu’on peut, on galère, on se fatigue, on se tue à la tache à continuer la lutte tout en ratrapant nos cours pour avoir nos partiels (et je dors quand moi, dans tout ça) Alors normal qu’on ai un peu moins de temps, mais on fait déjà ce qu’on peut.

    Les personnes désirant differ sont toujours les bienvenues !

  • Le 16 décembre 2007 à 23:18

    Les présidents d’université sont les pantins du gouvernement. Je ne pense pas que s’archarner contre eux ait un quelconque effet...
    Je regrète, par contre, de ne plus voir de tracts circuler sur les campus, en arrêtant de communiquer le mouvement meurt lentement et les étudiants qui ne se sentaient déjà pas très concernés reprennent leur routine d’étudiant inconscient.
    Il faut réveiller les étudiants avant les vacances pour qu’ils ne partent pas en vacances en pensant : « la situation a dû s’améliorer puisque plus personne n’en parle sur le campus »......

  • Le 16 décembre 2007 à 19:35

    Demander la démission reste une façon de protester, nous ne sommes pas dans un rapport de force permettant une réel démission, alors ton discours n’a pas vraiment lieu d’être. Quand bien même ce serait le cas, imaginons un peu quoi faire : il ne s’agit évidement pas d’appeller de ses voeux la démission d’un dirigeant pour qu’il soit aussitôt remplacer par un autre, Mais rêver à une autre université, pourquoi pas autogéré par ses acteurs, enseignants, étudiants, personnels. N’y a-t-il pas là de quoi faire envie, de quoi rêver à d’autres modes d’organisations et de transmissions des connaissances ?

  • Le 16 décembre 2007 à 14:52

    Exiger la demission, de leur territoire ?
    Se battre pour un territoire est une bataille qui revient a se battre pour un pouvoir.
    Alors que depuis le debut du mouvement, les AG se veulent etre le nouveau gouvernement, « seul legitime »,
    reflichissions a ce que nous VOULONS vivre.
    A pourquoi nous combattons.
    parceu que « le pouvoir c’est l’impuissance, la puissance c’est le désir »...

    « Face à une guerre de conquête territoriale, il semble que les mouvements sociaux n’ont d’autres choix pour résister efficacement à l’explosion réactionnaire, que de se déterritorialiser. Face à la multiplication des fronts d’offensive, un mouvement ne peux plus être efficace que par la prolifération de foyers subversifs, leur multiplication, leurs organisations autonomes. Face à l’unité totalisante, totalitaire de ce régime, la seule solution est la coordination d’un vaste mouvement polyforme, la complémentarité de formes de luttes hétérogènes, une intégration par le bas des fronts subversifs, un réseau, une coordination mouvante, instable et indécodable, indéchiffrable, inaccessible. Bref, une créativité et un mouvement perpétuel, la constitution d’outils d’analyses internes et le codage des flux. La multiplication de processus de production nouveaux et perpétuellement renouvelés. »

    rennes
    http://www.le69-3.org/spip.php?article514

  • Le 15 décembre 2007 à 11:20, par C.B²

    Simplement en AG avait été voté leur démission. Il était temps de donner à cette « demande » une autre dimension qu’un vote. Alors un petit passage à l’acte tout en douceur et plein de bonne humeur.
    C’est aussi un moyen de montrer autrement que par un rassemblement tout gentil devant une présidence enfermée dans ces locaux notre volonté de les voir dégager.
    Donc ce pot de départ c’est du sérieux, on est en train de tout organiser, et on compte sur votre présence.

    Après, on verra comment on organise la suite

  • Le 14 décembre 2007 à 18:49

    Nouvelle forme de protestation contre la LRU
    Depuis des semaines le débat stérile entre antibloqueurs et bloqueurs fait rage dans l’université des sciences Montpellier 2. Suite à deux votes en AG contre le blocage, la mobilisation a diminué mais 50 irréductibles grévistes deumeurent dans leur QG de l’amphi 5.06 et organisent des actions, des réunions et des manifestations en dépit du fait que les cours ont repris.

    Nombre des étudiants antibloqueurs ont admis être contre la LRU, la casse de l’enseignement et du service public dans son ensemble et justifiaient leur position en précisant qu’ils ne voulaient pas gâcher leurs études afin de se mobiliser contre une loi qui ne sera surement pas abrogée ou qui reviendra sous une autre forme dans quelques années. Ils nous ont par ailleurs demandé à plusieurs reprises de trouver des alternatives aux manifestations et aux blocages des universités.

    C’est chose fait aujourd’hui. En effet, nous sommes 5 étudiants à avoir entamé une grève de la faim depuis Lundi. Nous estimons que c’est le seul moyen pacifique d’alerter l’opinion publique et les médias qui se désintéressent du mouvement étudiant et lycéen ou pire qui le font passer pour la grogne d’une minorité d’étudiants radicaux manipulés par des syndicats ou des partis d’extrême gauche.

    Nous en appelons à votre conscience citoyenne pour nous rejoindre dans cette nouvelle forme de lutte étudiante face aux réformes du gouverment.

    Les étudiants grévistes de la faim de Montpellier 2

    Voici le mail qui a été communiqué aux médias, aux enseignants-chercheurs et au maximum d’étudiants :

    GRÈVE DE LA FAIM

    Cinq étudiants ont choisi cet acte ultime, face à un gouvernement indifférent et des citoyens impassibles aux cris du peuple.

    L’acte est pacifique, en réponse à la violence physique et morale du gouvernement. La jeunesse est matraquée au nom de l’ordre et la sécurité. On dénigre tout sourire les contestations politiques, les manifestants pacifiques, les citoyens qui ne font que leur devoir : défendre leurs droits.

    L’acte est radical, jusqu’à l’essence de l’individu, sa vie. N’est-t’elle donc plus que la seule valeur d’échange crédible ? Faut-il le risque de la mort pour qu’enfin nous soyons interpellés, touchés, attentifs ?

    Quand la société est indifférente envers sa jeunesse, c’est qu’elle s’est déjà condamnée. C’est pourquoi nous espérons toucher l’opinion publique et à terme générer la réflexion citoyenne. Car elle est indispensable dans un État où des réformes visant la compétitivité et la rentabilité de la connaissance sont imposées car préférées à la collaboration, la construction par l’échange.

    Les grévistes de la faim soutenus par nous tous n’auront de cesse qu’au retrait de cette réforme non concertée.

    Le comité de mobilisation de l’UM 2

  • Le 14 décembre 2007 à 17:48

    Journès (président de Lyon II) est à internet ce que Sarkozy est a la Télé : Un SPAM !

    Depuis le début du mouvement c’est plus de 28 mails qui ont été envoyés aux étudiants. Alors même que le Web Etu était complètement censuré et ne relayait ni les communiqués d’AG, ni ceux des syndicats mais seulement ceux de la présidence, d’autre part les serveurs de la facs ont été programmé pour empêcher tout envoi de mails collectif, ne serait-ce qu’a quelques étudiants, et certains serveurs (militants) n’ont plus eu la possibilité d’envoyer des mails à des adresses de la fac (@univ-lyon2.fr). Bel exemple de démocratie, la CHINE fait pareil !

  • Le 14 décembre 2007 à 12:31

    VIOLENCES MILICIENNES A LYON II !

    Alice Verstraeten

    Bonjour à tous,

    Ma fac (Lyon II) s’enfonce tous les jours un peu plus dans le mépris des étudiants et dans un logique policière qui m’inquiète profondément.,

    Les médias ne nous suivent pas, ne relayent rien, s’auto censurent ou se font censurer.,

    Tout a commencé avec la Loi Pécresse de réforme des Universités, signée dans la précipitation cet été par le président de la fac, Monsieur Journès.

    Certains étudiants et enseignants s’opposent à cette loi., Les étudiants ont choisi le blocage de l’Université comme mode d’action. On peut être pour ou contre, je ne suis pas sûre que ce choix ai rendu service aux manifestants et à leur image mais aujourd’hui, à la limite, peu importe. On a, pour l’instant, dépassé ce débat.,

    Depuis quelques jours, le président de l’Université a fait appel aux « forces de l’ordre » : des vigiles privés, très jeunes, non asermentés, arrogants et dépassés par les événements, patrouillent dans la fac avec au bras un brassard orange marqué « sécurité ».

    Ils apostrophent tout le monde, tutoient tout le monde, et nous demandent de justifier de notre présence dans l’Université en montrant notre carte « cumul » (une carte magnétique d’étudiant ou d’enseignant qui sert aussi de carte de bibliothèque et de carte... de paiement dans l’enceinte de la fac... ce qui, en soit, ne me plaît déjà pas beaucoup).,

    Il semble bon de rappeler qu’une Université est, selon la loi, un « établissement public à vocation scientifique et culturelle »..., Les étudiants qui manifestaient scandaient à l’encontre des vigiles, hier matin : « Voyous, racailles. »

    Car certains d’entre eux s’amusent à retenir les étudiantes pour les draguer, d’autres en sont venus aux mains avec des étudiants de leur âge, une étudiante a été « étranglée » avec son écharpe pour qu’elle dégage un passage.,

    A l’entrée principale du campus de Bron, et rue Chevreul sur lle campus des quais du Rhône, dès 7h30 le matin, tous les jours, les CRS arrivent pour déloger les étudiants qui protestent. 9 cars de CRS devant le campus de Bron, 9 cars de CRS devant le campus des quais de Rhône. Ils sont, régulièrement, soutenus par la gendarmerie mobile.,

    J’étais là, hier matin. Deux de mes étudiantes m’avaient dit avoir été « molestées » par les CRS la veille et voulaient que j’en sois témoin. Eh bien oui, ils les plaquent au sol, les jettent plus loin, les matraquent dans le ventre et sur la tête.,

    Sur les quais, hier, deux leaders syndicaux étudiants (un de Lyon 2, l’autre de Lyon 3) ont été désignés du doigt par des policiers en civil avant d’être poursuivis dans une rue adjacente par les CRS.

    Ce qui signifie, nous sommes d’accord, qu’un travail préalable « d’information » a été effectué et que ces arrestations sont ciblées pour détruire les mouvements syndicaux., Les deux hommes sont en garde-à-vue et devraient être déférés à la Justice aujourd’hui même (donc : il existe désormais des comparutions immédiates pour les manifestants, vous serez prévenus). Dans un communiqué odieux et mensonger, la présidence de la fac dit qu’ils sont « extérieurs à l’Université » et que ces arrestations sont survenues après des troubles.

    Il n’y a pas eu de troubles autres que la manifestation pacifique, nous sommes plusieurs enseigants à en être témoins.,

    Un étudiant a été blessé et, une fois aux Urgences, a hérité de douze points de suture sur le crâne. Des étudiants ont été mis en joue au flashball.,

    Des policiers en civils sont toujours là, dont un homme sur mon campus : de « type méditerrannéen », il porte une grosse doudoune noire, un talkie walkie dans une poche, un appareil photo dans l’autre. Lui et ses camarades filment longuement les manifestants. S’ils ont effectivement été convoqués par le président de l’Université dans le seul but de permettre aux étudiants qui veulent suivre les cours d’entrer dans la fac, pourquoi filment-ils ? Doit-on ajouter la DGSE à la liste des membres du personnel de l’université ?, De notre côté, enseignants ou étudiants, ils nous empêchent un maximum de filmer.

    Ce qui siginifie que les images disponibles sur youtube et sur dailymotion ne sont pas à la hauteur de la réalité.,

    Face à cette situation, plusieurs enseignants, dont je suis, ont refusé de faire cours. Je refuse d’entrer dans une fac investie de forces de police, de gendramerie et de vigiles privés non asermentés. Je refuse de montrer des papiers d’identité pour me rendre sur mon lieu de travail. Je refuse de me faire bousculer par des CRS. Je refuse de me faire tutoyer avec mépris par des individus que je ne connais pas. Je refuse d’entendre un vigile insulter un de mes collègues (pourtant munis du sac en cuir typique de l’enseignant, pourtant plus honorable que moi dans l’allure avec ses cheveux blancs) en lui disant « J’vais t’fumer toi, j’vais t’fumer. »,

    Nous ne sommes pas, que je sache, dans un état policier. Ou alors il faut nous le dire clairement, parce que cela signifie que les règles du jeu ont changé. Je croyais que l’on avait le droit de grève dans notre pays., Je crois que ce qui m’inquiète le plus, c’est de recevoir des communiqués de la Présidence affirmant que la situation est désormais « normale ».,

    SI CETTE SITUATION EST NORMALE, JE DEMISSIONNE.,

    D’autre part, pour permettre l’action des ces policiers, militaires et vigiles, toutes les sorties de sécurité sont bloquées. Certains enseignants et étudiants s’obstinent à faire cours dans une ambiance délétère et dangereuse. Ce qu’ils risquent purement et simplement, en cas d’incendie, c’est de brûler vifs dans des locaux qui sont déjà vétustes.,(...) Ce message est, bien sûr, à faire passer si vous en ressentez le besoin.

    13 décembre 2007

  • Le 14 décembre 2007 à 09:56

    Malheuresement, non. Mais on peut toujours rêver ...

  • Le 13 décembre 2007 à 22:04, par Cacamam

    C’est vrai ils demissionnent ? Pour de vrai ?

  • Le 13 décembre 2007 à 21:12, par Maybe

    Sérieusement ? J’ai cru entendre que le rassemblement du mercredi 12/12 n’avait rien apporté ?

    Ce fabuleux article étant construit sur l’ironie, je me permets de poser la question si cette info l’est aussi ?

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