Il devient de plus en plus dur de se balader dans certains quartiers
Lyonnais sans croiser un ancien squat, parfois vieux de plusieurs années,
encore muré et désespérément vide.
Aussi, l’étau se resserre autour des dernières ouvertures : expulsions immédiates et illégales, garde-à-vues, procédures pénales avec sursis à la clé pour une violation de domicile.
Bref, la préfecture a décidé d’en faire baver les pauvres, et les flics
peuvent donc s’en donner à cœur joie.
Pendant ce temps-là, une carriériste des verts devenue ministre du logement appelle à la réquisition.
Ici comme à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes où des milliers de personnes
luttent contre un projet d’aéroport, les expulsions et les violences
policières sont devenues une commune banalité.
Difficile de lutter dans ces conditions où la politique Lyonnaise est à la garde-à-vue à ciel ouvert, comme on a pu le voir le 3 décembre lors de la manifestation contre le TGV Lyon-Turin.
D’ailleurs, ce même 23 mars, une grosse manifestation est appelée par les différents collectifs en lutte là-bas, dans le Val di Suza.
A cette occasion, nous appelons à un rassemblement contre toutes les expulsions, place de Valmy, à Vaise, à 14h.
Une bouffe sera proposée, avant d’être rejoint-e-s par la Vélorution mensuelle.
Un peu de festivité, chorale, batoukada, strass et paillettes seront les bienvenues.
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